La reconnaissance faciale obligatoire pour l'achat d'un smartphone en Chine

Mais que se passe-t-il en Chine ? Depuis hier, l'ensemble des Chinois doivent se soumettre à un enregistrement de leur visage via une reconnaissance faciale s'ils veulent acheter un nouveau smartphone ou souscrire un abonnement mobile. Certaines personnes crient au scandale face à un gouvernement qui essaie par tous les moyens d'avoir une emprise via le numérique.

Le gouvernement joue la carte de la protection

Si vous êtes un hors-la-loi en fuite sur le sol chinois, vous pouvez être sûr que vous serez retrouvé en seulement quelques heures. La Chine a déjà une multitude de caméras dotées de la reconnaissance faciale dans toutes les villes chinoises. Mais visiblement, cela n'est pas assez puisque même dans les choses basiques tel que la souscription d'un abonnement mobile, il faut aussi vérifier votre identité via une technologie de reconnaissance faciale.

Jusqu'au 30 novembre, quand vous achetiez un smartphone ou preniez un nouveau forfait mobile, il fallait fournir une pièce d'identité et accepter d'être pris en photo. Depuis le 1er décembre, le gouvernement oblige les boutiques vendant des smartphones et/ou des abonnements mobiles à scanner les visages des clients.

Les Chinois sont mécontents

Bien évidemment comme partout dans le monde, on a des personnes qui approuvent et applaudissent tout ce que fait le gouvernement en place et puis il y a ceux qui voient la supercherie et qui se révoltent.
De nombreux Chinois voient la situation se détériorer en ce qui concerne la vie privée. Pour eux, hier le gouvernement a passé un nouveau cap en ce qui concerne la surveillance de la population.

Pour se défendre, le gouvernement a choisi la méthode de la bienveillance, en déclarant :

Notre objectif avec cette nouvelle réglementation est de protéger les droits et intérêts légitimes des citoyens dans le cyberespace

 

Malgré les procès qui s'accumulent contre l'utilisation de cette technologie, la situation ne s'améliore pas.
La dernière affaire en date concerne un professeur qui a attaqué en justice une réserve d'animaux à Hangzhou qui exigeait une reconnaissance faciale pour les enfants comme pour les adultes, qui venaient visiter la réserve.

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