Tim Sweeney s'emporte à nouveau contre Apple
- Alexandre Godard
- Il y a 3 ans (Màj il y a 1 an)
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Cette fameuse conférence sud-coréenne a bel et bien débuté ce lundi et nous a offert ce que l'on attendait, une attaque du PDG d'Epic à l'égard d'Apple. À noter que Google en a également pris pour son grade bien que son écosystème d'applications soit bien plus ouvert au monde extérieur que celui de la Pomme.
"Apple doit être arrêté "
Comme on pouvait s'en douter et on l'avait d'ailleurs anticipé en fin de semaine dernière, la conférence autour de l'anti-concurrence des écosystèmes d'applications qui a commencé ce lundi 15 novembre en Corée du Sud a vu le PDG d'Epic Games s'exprimer de manière véhémente à l'égard d'Apple.
Durant son temps de parole, Tim Sweeney est revenu (une fois de plus) sur l'écosystème Apple qu'il juge totalement fermé et évidemment déloyal vis-à-vis de la concurrence. Pour rappel, le patron d'Epic est en guerre totale avec la firme de Cupertino, surtout depuis qu'il n'est pas sorti vainqueur de son procès il y a quelques mois.
Fortnite n'est toujours pas de retour sur iOS et nul doute que ce n'est pas près d'arriver. Mais en pratiquant de la sorte, Epic Games s'assoit tout de même sur des millions d'euros qui auraient pu être glanés via iOS cette dernière année.
Apple verrouille un milliard d'utilisateurs dans un même magasin (écosystème) et un processus de paiement unique.
Apple se conforme aux lois étrangères oppressives, qui surveillent les utilisateurs et les privent de leurs droits politiques. Mais Apple ignore les lois adoptées par la démocratie coréenne. Apple doit être arrêté.
Sweeney a également joué sur le fait qu'il était en Corée du Sud pour réaffirmer qu'Apple n'est pas équitable de la même façon partout à travers le monde. À demi-mot, il a sous-entendu qu'Apple ne rechigne pas sur les contraintes du gouvernement chinois par exemple mais qu'il se montre ferme avec d'autres comme lui ou la Corée du Sud.
Pour rappel, la Corée du Sud a adopté une loi visant à obliger Apple, Google et les autres à s'ouvrir aux paiements tiers. Seul l'avenir nous dira s'ils se soumettent à cette règle mais au vu de son argumentation, Tim Sweeney de son côté ne semble pas convaincu.
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