L'UE veut forcer Apple à donner accès aux fonctionnalités matérielles et logicielles
- Guillaume Gabriel
- Il y a 3 ans (Màj il y a 3 ans)
- 💬 12 coms
- 🔈 Écouter
Décidément, l'Union européenne continue de s'en prendre à Apple, et cela ne risque pas de s'arranger dans les prochains jours. Ces derniers veulent mettre en place une nouvelle législation obligeant les entreprises comme la Pomme à donner accès au matériel et aux logiciels des différents produits.
Pour aller encore plus loin, on pourrait même voir apparaître un service interne pour satisfaire aux nouvelles règles.
Bientôt de nouvelles obligations pour Apple en Europe ?
Avec la validation de l'accord sur la loi sur les marchés numériques (DMA) en début de semaine, les grandes entreprises technologiques peuvent s'inquiéter de voir arriver de nouvelles réglementations. La Pomme devrait être affecté par le nouveau règlement mis en place en raison "de l'importance de son chiffre d'affaires annuel dans l'UE, de sa propriété et de son exploitation de plates-formes comptant un grand nombre d'utilisateurs actifs."
Pour illustrer, la DMA pourrait obliger Apple à apporter des changements majeurs sur l'App Store, à Messages, à FaceTime, aux navigateurs tiers et à Siri en Europe. On pourrait ainsi voir des magasins d'applications tiers et des applications qui pourraient être installées depuis une page web. Pire encore, l'une des règles de la DMA demande de rendre les services de messagerie, d'appel vocal et d'appel vidéo interopérables : autrement dit, iMessage devrait s'ouvrir à WhatsApp, Messenger et d'autres applications du même genre.
D'autres règles sont en discussion, visant spécifiquement les entreprises comme Apple ayant un contrôle à la fois sur le matériel et les logiciels les obligeant de donner accès à n'importe quelle fonctionnalité matérielle existante, comme "la technologie de communication en champ proche, les éléments et processeurs sécurisés, les mécanismes d'authentification et le logiciel utilisé pour contrôler ces technologies."
Enfin, pour le respect des nouvelles règles, un "groupe de haut niveau" composé de régulateurs numériques d'Europe centrale pourrait être mis en place pour s'en assurer.