L'application de concept et de test LabView abandonne macOS pour se concentrer sur Windows et Linux
- 👨 Julien Russo
- Il y a 1 an
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Apple perd une application très utilisée
Après plus de trois décennies de service et d’innovation, la récente annonce de National Instruments sur l'abandon du support de LabView pour macOS a résonné dans la communauté technologique comme un adieu à une longue histoire d’intégration et de développement.
Le chemin de LabView, depuis son initiation dans le monde de la technologie jusqu'à sa popularité bien établie, a toujours été étroitement lié à la plate-forme macOS. Né de l'esprit inventif du Dr James Truchard et Jeff Kodosky, il y a 40 ans, et développé sous l'égide de leur entreprise, National Instruments, LabView a fait son apparition en octobre 1986, exclusivement sur Mac. La justification de ce choix, soulignée par Jeff Kodosky dans une interview en 2019, résidait dans la capacité unique du Mac de l'époque, d'offrir un système d'exploitation 32 bits et des capacités graphiques nécessaires pour exploiter le logiciel révolutionnaire.
Malgré ses origines et son histoire liées au système d’exploitation d’Apple, National Instruments a récemment informé sa base d'utilisateurs que LabView 2023 Q3, bien qu’adapté aux puces Apple Silicon actuelles et compatible avec la dernière version de macOS, serait la dernière version de LabVIEW pour cette plate-forme. Un mail aux utilisateurs précise que la mise à jour est désormais accessible via NI.com, marquant ainsi une étape vers une retraite complète du logiciel de macOS en 2024, où il pivotera pour se concentrer exclusivement sur les systèmes d’exploitation Windows et Linux.
C'est un virage qui (bien que nécessaire du point de vue de l'entreprise) présente une série de défis et de décisions à prendre pour les utilisateurs actuels. Les "VI", ou fichiers de LabView, de la version macOS peuvent, dans la plupart des cas, être transférés vers LabView sur Windows et Linux sans ajustements majeurs. De plus, un achat de LabView pour macOS donne également accès aux versions Windows et Linux, atténuant une partie du fardeau financier de la transition.
Cependant, la migration vers une nouvelle plate-forme pourrait aussi impliquer des coûts supplémentaires et une reconfiguration dans certains cas, qu'il s'agisse d'acheter un nouveau matériel ou des logiciels supplémentaires pour faciliter le changement.
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