Les arnaques publicitaires rapportent des milliards à Meta
Alexandre Godard- Il y a 1 heure
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Meta est au cœur d’une nouvelle controverse. Un nouveau rapport laisse entendre qu’une part non négligeable de ses revenus publicitaires proviendrait de campagnes trompeuses ou frauduleuses sur ses plateformes.
Meta accusée de tirer une part importante de ses revenus de publicités frauduleuses
Un rapport interne récemment révélé soulève de graves interrogations sur les pratiques publicitaires de Meta, la société derrière Facebook, Instagram et WhatsApp. Selon ces informations, jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel du groupe proviendrait d’annonces frauduleuses, d’arnaques ou de contenus trompeurs diffusés sur ses plateformes. Un montant colossal, qui correspondrait à plusieurs milliards de dollars, laissant entendre que ces pratiques ne représenteraient pas un phénomène marginal mais un véritable pan de l’activité publicitaire du groupe.
Ce rapport montre que Meta ne supprimerait pas immédiatement les publicités suspectes. Le système interne attendrait d’atteindre un haut niveau de certitude qu’une annonce est liée à une fraude avant de la bloquer, laissant ainsi le temps aux escrocs de toucher un large public. Dans certains cas, ces publicités douteuses sont même affichées à des tarifs publicitaires élevés, preuve que la plateforme en tire une rentabilité directe.
Face à ces accusations, Meta affirme lutter activement contre la fraude et investir dans des technologies de détection. L’entreprise explique que ces annonces nuisent à l’expérience utilisateur et qu’elle n’a aucun intérêt à les maintenir en ligne. Cependant, les critiques soulignent une autre réalité : tant que ces annonces génèrent des revenus significatifs, la volonté d’agir de manière stricte pourrait rester limitée.
Le rapport évoque également l’ampleur des escroqueries facilitées par les réseaux sociaux, notamment dans certains pays où des milliers de personnes disent avoir été trompées à travers des publicités promettant de faux investissements ou de fausses opportunités. Cette situation alimente une inquiétude grandissante sur la capacité des plateformes numériques à protéger leurs utilisateurs.
Si ces révélations se confirment, Meta pourrait devoir faire face à des pressions réglementaires plus fortes, voire à des sanctions financières importantes. Mais surtout, la confiance du public envers le groupe pourrait en sortir durablement fragilisée, une fois de plus.



















