Waze : certains signalements de contrôle de police interdits en novembre 2021
- Alexandre Godard
- Il y a 4 ans (Màj il y a 4 ans)
- 💬 15 coms
- 🔈 Écouter
C'est un sujet qui ne cesse de faire débat mais qui sera mis en place à partir du mois de novembre. Pour certains contrôles, la police par l'intermédiaire du préfet pourra demander aux services/apps GPS de désactiver la fonction "signalement police" durant plusieurs heures. L'objectif principal sera d'aider les forces de l'ordre lorsqu'elles procèdent à des contrôles importants ou alors quand elles recherchent un individu dangereux.
Signaler un contrôle de police sera parfois interdit
Depuis l'apparition il y a quelques années des apps de GPS, nos déplacements sont devenus bien moins prise de tête. Un nombre incalculable de fonctionnalités sont arrivées pour notre confort de transport parmi lesquelles on retrouve la "détection de radar" ou de "contrôle de police" lorsque nous sommes sur la route.
La France est l'un des rares pays qui interdit le signalement d'un radar mais qui en revanche n'avait jusqu'à maintenant rien pu faire face au signalement des utilisateurs d'une zone où la police se trouve. Les Français se sont alors habitués au fil des années et n'importe quel utilisateur qui se sert par exemple d'une application comme Waze sait très bien que le petit logo qui représente un policier peut annoncer un radar.
Comme souligné plus haut, les autorités françaises semblent détester ce système car l'on apprend aujourd'hui qu'un projet de loi adopté en juin 2019 par l'Assemblée Nationale va interdire certains signalements de contrôles à partir du 1er novembre 2021.
À partir de cette date, il sera possible pour la police d'interdire pendant une durée maximale de deux heures l'indication de leur emplacement lors d'un barrage pour contrôle d'alcoolémie, de stupéfiants ou alors pour une recherche urgente (alerte enlèvement, terrorisme...) cette fois-ci pour une durée de douze heures.
Comme proposé par la police elle-même, le préfet en charge du secteur pourra alors communiquer aux services concernés (Waze, Coyote...) le moment ou le système de signalement doit être désactivé. En cas de non-respect des consignes, les services concernés pourraient recevoir une peine de deux ans d'emprisonnement accompagné d'une amende de 30 000 €.
La raison principale évoquée par le gouvernement se trouve au niveau des cas les plus urgents comme des évadés de prison, des terroristes en fuite... Il est d'ailleurs rappelé que lors des attentats de 2015, les frères Kouachi ont échappé à la police et aux barrages pendant assez longtemps grâce notamment aux signalements sur Waze.
Il faut tout de même préciser que si l'initiative paraît logique pour ce genre de cas, le gouvernement avait également l'intention de le mettre en place pour un simple contrôle de vitesse. Une idée qui avait fait polémique lors de la crise des gilets jaunes et qui avait été abandonnée.
Télécharger l'app gratuite Navigation Waze & Trafic Live