WhatsApp : les autorités allemandes veulent interdire les nouvelles conditions

whatsapp messenger icone app ipa iphoneD'ici deux jours, il sera obligatoire d'accepter la nouvelle politique de confidentialité de WhatsApp pour continuer à utiliser le service normalement. Une obligation qui fait débat et que l'Allemagne souhaite interdire le plus rapidement possible.

L'Allemagne en passe d'interdire les nouvelles règles de WhatsApp ?

Il n'y a pas à dire, lorsque l'on parle de confidentialité, le groupe Facebook (FB / WhatsApp / Instagram) est souvent dans la tourmente et à la vue des infos négatives sur ce sujet, nul doute que la plupart des utilisateurs à travers le monde commencent à douter de ces applications.

Pour rappel, il y a plus de trois mois, WhatsApp lançait une nouvelle politique de confidentialité qui inclue un partage de données vers Facebook et qui par la même occasion est obligatoire. Une action qui a fait scandale dans un monde ou la protection et le partage des données sont de plus en plus pris au sérieux.

À partir du 15 mai soit samedi, tous les utilisateurs devront obligatoirement accepter cette nouvelle politique sous peine de voir leur accès à l'application réduit en termes de fonctionnalités et carrément impossible quelques semaines plus tard.

facebook  instagram et whatsapp

C'est pour cela qu'il y a deux jours, le commissaire de Hambourg à la protection des données et à la liberté de l'information (HmbBfDI) a déposé un ordre contre Facebook Ireland Ltd. L'objectif est clair, empêcher WhatsApp de partager ces fameuses données vers Facebook. 

L'accord vise à garantir les droits et libertés des millions d'utilisateurs qui donnent leur consentement aux conditions d'utilisation dans toute l'Allemagne. Le but est de prévenir les inconvénients et les dommages associés à un tel processus de boîte noire. Les scandales de protection des données de ces dernières années, de « Cambridge Analytica » à la fuite de données récemment annoncée qui a touché plus de 500 millions d'utilisateurs de Facebook, montrent l'étendue et les dangers du profilage massif.

Cela affecte non seulement la vie privée, mais aussi la possibilité d'utiliser des profils pour influencer les décisions des électeurs afin de manipuler les décisions démocratiques. Au vu des près de 60 millions d'utilisateurs de WhatsApp et en vue des prochaines élections fédérales en Allemagne en septembre 2021, le danger est d'autant plus concret qu'ils susciteront des désirs après avoir influencé la formation d'opinion des annonceurs de Facebook.

Voilà une prise de position bien tranchée sur le sujet et qui a le mérite d'être claire. Maintenant, le plus important reste à venir, il faut que le dossier soit traité et accepté mais la démarche en elle-même reste compréhensible tant elle cherche juste à défendre les consommateurs allemands. À voir si d'autres pays, dont la France, suivront le mouvement mais cela pourrait à coup sûr donner un coup de pouce à cette première démarche.

N'hésitez pas à lire tout le communiqué si ce sujet vous intéresse.

Vous aimerez peut-être

Nos derniers articles

Suivez-nous avec notre app iSoft
Articles populaires
Donner votre avis

 





Les réactions

7 mybin - iPhone

13/05/2021 à 22h33 :

@Teddy Smith - iPhone
😂😂

6 SamSuffit - iPhone premium

13/05/2021 à 19h04 :

@x2stone - iPhone
Du même avis… pour une fois qu’une bonne chose se fait à l’encontre de ces réseaux, là la France est absente 😡

5 Teddy Smith - iPhone

13/05/2021 à 14h19 :

@glacon - iPhone
Une démarche intergalactique serait souhaitable 😂

4 glacon - iPhone

13/05/2021 à 13h21 :

@x2stone - iPhone
Voire une démarche mondiale contre FB/WhatsApp

3 x2stone - iPhone

13/05/2021 à 11h15 :

Si seulement cette démarche allemande pouvait découler sur une démarche européenne contre Whatsapp/Facebook, ce serait vraiment bien ! 🤞

2 bidi - iPhone

13/05/2021 à 11h07 :

@pioupiou555 - iPhone
+1

1 pioupiou555 - iPhone

13/05/2021 à 10h43 :

Heureusement que certains pays décident de se préoccuper de ces questions essentielles. Vous allez me dire que si on a rien à cacher on a pas à avoir peur... mais le soucis réside toujours que des institutions privées possèdent trop d’informations sur nous et risque d’enfermer les individus dans un monde uniforme où la libre pensée, la découverte ne seraient plus qu’illusion.