Apple se défend face à Spotify, Tinder et Tile

Apple n'a pas fini de se justifier auprès du juge et des autorités américaines. En plus de ces déplacements, une lettre officielle a été envoyée et elle traître les trois "attaques" faites par Spotify, Tinder et Tile. Accrochez-vous, il y a de la lecture.

 

Apple contre-attaque !

Ces derniers mois, Apple accumule les procès autour de l'anti-concurrence mais également de l'App Store. Il y a bien évidemment Spotify qui juge l'App Store comme une "prise de pouvoir abusive", Tile qui trouve le réseau Find My et les AirTags anticoncurrentiels mais également Match (Tinder).

Il y a quelques semaines, ces trois sociétés ont témoigné lors de la fameuse audience antitrust face au Sénat américain. C'est donc autour d'Apple d'envoyer sa réponse et pour ce faire, c'est Kyle Andeer, vice-président et chef de la conformité d'Apple qui s'en est chargé.

Par le biais d'une lettre transmisse au sénateur américain Amy Klobuchar, Apple écrit noir sur blanc que Spotify, Tile et Tinder font partie des sociétés les plus importantes et les plus performantes de l'App Store. Il est également souligné que leurs témoignages sont en réalité des réclamations sur un souci commercial personnel et non des problèmes de concurrence sur l'App Store en général.

Sous-entendu, ces trois entités souhaitent seulement gagner plus d'argent en s'attaquant à Apple
(concurrent direct) et non rétablir une anti-concurrence générale même si c'est ce qu'ils sous-entendent.

Spotify


Déclaration de Spotify :

Si Apple est convaincu que son système de paiement est aussi supérieur, qu'il devrait vraiment exiger des frais de 30%, ils devraient permettre la concurrence et laisser le marché le déterminer. Laissons l'offre et la demande déterminer quels sont les bons frais, mais ils ne l'ont pas fait.

Pour répondre à cette première attaque, Apple explique qu'avant l'arrivée de l'App Store en 2008, la plupart des développeurs avaient pas mal de difficultés pour distribuer, mettre en valeur leurs logiciels et applications. Lorsque celui-ci est né, la commission de 30% n'était plus qu'une futilité contrairement à tout les frais présents auparavant. Sans oublier qu'année après année, l'App Store a permis de mettre en avant ces applications.

Sans oublier que depuis quelque temps, la commission est seulement de 15% pour les développeurs dont l'application génère moins d'un million d'euros par an et d'autres (85%) ne payent carrément pas du tout de commission.

En ce qui concerne Spotify directement, Apple rappelle que le géant du streaming musical ne paie la commission que pour 1% de ses abonnés et elle est d'ailleurs de 15% et non 30%.

Déclaration d'Apple : 
 

Depuis, nous n'avons jamais soulevé la commission, nous l'avons seulement abaissé, y compris pour les abonnements et les petites entreprises, ou nous l'avons complètement éliminé dans certaines situations, comme avec la règle du lecteur et la règle multi-plateforme. Aujourd'hui, environ 85% des applications ne paient aucune commission, et la grande majorité des développeurs qui paient une commission ne peuvent payer que 15% en adhérant à notre programme Small Business. Les autres, ceux qui gagnent plus d'un million de dollars par an en vendant des biens ou des services numériques dans « l'App Store », paient une commission de 30% (qui est réduite à 15% pour les services d'abonnement après la première année). 

Apple n'interdit pas aux développeurs de communiquer avec leurs clients ; Apple dit simplement que les développeurs ne peuvent pas rediriger les clients qui se trouvent dans l '« App Store » pour quitter l'App Store et aller ailleurs, tout comme Apple ne peut pas mettre un signe dans la boutique Verizon, demandant aux clients d'acheter des iPhones directement auprès d'Apple.

La règle est celle qui est adoptée depuis longtemps par les détaillants dans les mondes physique et numérique. Quant à Apple, cette règle de bon sens est en place depuis 2009, avant le lancement de Spotify sur l '« App Store ». Spotify a lancé, grandi et prospéré selon ces règles, mais maintenant, Spotify veut apparemment soit qu'Apple les modifie ou oblige Spotify à respecter un ensemble de normes différent de tout le monde.

Tile

En ce qui concerne Tile et les traqueurs Bluetooth, Apple a sorti l'artillerie lourde. Après les déclarations de Tile comme quoi l'ouverture tardive du réseau Find My est complètement anti-concurrentiel, Apple rappelle que les objets de Tile sont présents dans les Apple Store depuis plusieurs années et ne se sont jamais vraiment bien vendus (petit tacle sympathique).

Il y a des années, Apple avait des informations sur la façon dont les produits Tile étaient vendus dans le magasin de détail d'Apple. Il ne s'est pas bien vendu. Tile vend ses produits à travers des dizaines de détaillants à travers le monde et sur son propre site Web. Toutes les informations sur les ventes au détail de l'Apple Store sont à la fois très limitées et très obsolètes et ne diffèrent probablement pas des informations que d'autres magasins physiques ont sur les produits vendus dans ces magasins. Néanmoins, Apple n'a jamais utilisé aucune de ces informations dans la prise de décision relative aux «AirTags».

Match (Tinder)

Pour ce qui est de Tinder, l'histoire est légèrement différente même si elle concerne toujours l'App Store. Tinder se dit inquiet concernant les utilisateurs mineurs et accuse Apple de négliger les limites, règles et contrôles. 

Ce à quoi Apple répond que l'App Store est un endroit sécurisé, digne de confiance et qui offre aux parents un système de contrôle parental perfectionné et modifiable à souhait.

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Les réactions

2 maxomini - iPhone

14/05/2021 à 19h44 :

pour tile et spotify, qu'ils se sortent les doigts au lieu de geindre comme des pucelles enceintes au lieu de critiquer l'innovation.

1 userapple - iPhone premium

14/05/2021 à 19h31 :

On s’est tous que c’est pour gratter des thunes à la pomme, ils ont le seum de pas être à leurs place c’est tout.