Apple gagne des milliards avec les pièces détachées de l'iPhone
- Julien Russo
- Il y a 1 an
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Quand votre produit Apple tombe en panne, vous devez vous rapprocher d’un Apple Store ou d’un réparateurs tiers, l’un comme l’autre utilise parfois des pièces pour les remplacer avec celles défectueuses dans votre appareil. Sans surprise, ces pièces ont une certaine valeur, si des entreprises tierces en produisent pour les réparateurs tiers, Apple en a aussi fait un business très intéressant ! Un récent rapport mentionne que le géant californien génère des milliards de dollars, rien qu’avec les pièces détachées de l’iPhone !
Apple a tout compris
Apple se retrouve une fois de plus sous les projecteurs pour sa politique controversée de pièces détachées. Un rapport du New York Times explique que les iPhone sont conçus pour reconnaître uniquement les pièces détachées officielles d’Apple, une manoeuvre qui semble viser à monopoliser le marché des réparations. L’enjeu est de taille : Apple génère des revenus conséquents grâce à cette exclusivité, incitant les utilisateurs à se tourner vers son offre de service AppleCare+. Cependant, la situation se complique lorsque des dysfonctionnements sont rapportés par des utilisateurs ayant eu recours à des pièces non agréées, affectant des fonctionnalités essentielles telles que le Face ID, l’écran et la batterie.
La firme a instauré un système de jumelage de pièces, ne reconnaissant que les composants et réparations certifiés par Apple. Cette stratégie n’est pas isolée dans l’industrie technologique, plusieurs concurrents d’Apple font exactement la même chose pour « protéger » les consommateurs et être sûrs que le remplacement des pièces ne provoquera pas d’autres problèmes par la suite.
Du côté d’Apple, on se défend en mettant en avant la sécurité de ses utilisateurs et la protection de sa marque. En 2022, l’entreprise a même lancé un service de réparation en libre-service, bien que celui-ci nécessite toujours l’achat de pièces et d’outils officiels.
Aux États-Unis, des politiciens comme la sénatrice de l’Oregon, Janeen Sollman, militent pour l’illégalité de ces pratiques restrictives, arguant du droit des consommateurs à réparer leurs appareils comme ils le souhaitent. Ce débat soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre innovation, sécurité et le droit à la réparation. Il semble que la discussion ne fait que commencer !
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