Apple refuse le nouveau pacte sur l'IA de l'UE (comme Meta)
- Alban Martin
- Il y a 2 mois
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Nous autres européens ne sommes décidément pas prêts de pouvoir utiliser Apple Intelligence. Le différend en cours entre Apple et les autorités de régulation de l'UE sur divers sujets, y compris l'IA, vient de connaitre un nouvel épisode. Selon Politico, un nouveau pacte sur l'IA, proposé par l'UE, a été signé par des entreprises de premier plan telles qu’OpenAI, Google et Microsoft. Mais toutes n'ont pas adhéré, c'est le cas d'Apple et de Meta.
Apple s'allie à Meta
Apple a déclaré récemment, après la présentation des iPhone 16, qu'elle était « engagée » avec les organismes de régulation de l'UE pour offrir des fonctionnalités d'Apple Intelligence aux utilisateurs européens. Cependant, la dernière décision de la société démontre que ce ne sera pas pour demain.
Pour le moment, le nouveau pacte sur l’IA proposé a été approuvé par 115 entreprises, dont les grandes compagnies américaines.
Voici un aperçu des entreprises qui ont accepté de signer le pacte de l'UE sur l'IA :
- Adobe
- Amazon
- Microsoft
- OpenAI
- Samsung
- Snap
Parmi les absents, on note deux grands noms : Apple et Meta.
Un camouflet pour l'Union européenne, qui n'a de cesse que de réguler chinois et américains, au lieu peut-être d'encourager la création européenne. Mais pour le moment, ce sont Apple et Meta qui se mettent en danger sur le Vieux Continent. En effet, toutes les entreprises et les secteurs devront se conformer aux règles énumérées dans le pacte en vertu de la loi sur l'IA de l'UE, qui sera mise en œuvre progressivement dans les années à venir. L'objectif de ce pacte volontaire était d'encourager les entreprises à se conformer aux règles de la loi sur l'IA avant son entrée en vigueur.
Une fois n'est pas coutume, il est cocasse de voir qu'Apple et Meta se rejoignent sur un tel sujet, alors que les deux géants s'écharpent toute l'année sur la confidentialité des données, la commission de l'App Store ou encore la vision de la réalité mixte.
Un pari risqué pour l'iPhone 16
Si Apple ne trouve pas d'accord avec l'UE, les européens pourraient bouder l'iPhone 16, dont les ventes semblent déjà en-deça des prévisions. Si les nouveautés sont peu nombreuses cette année, cf les tests de l'iPhone 16, Apple Intelligence est un argument de poids, selon les observateurs. Reste à avoir comment Apple va gérer cet épineux cas, et comment le public va accueillir les outils d'IA. Mieux, il faudra surveiller le taux d'utilisation au bout de quelques mois, afin de voir si c'est un gadget pour les clients, ou une véritable aide au quotidien.
En attendant, Apple est également prié d'ouvrir un peu plus iOS à la concurrence au sein des pays membres...