Test : James Pond in the Deathly Shallows

Que de souvenirs avec l'agent James Pond dans Codename Robocod sur Amiga, entre autres.

C'est donc avec une certaine fébrilité que j'ai voulu essayer James Pond in the Deathly Shallows (VO, 12.2 Mo, Appli universelle). La déception a surpassé en grandeur tous les espoirs nostalgiques que j'avais au départ.

Principe du jeu :
Pour sa première apparition sur iOS, James Pond nous propose de repartir sur les traces du Docteur Maybe qui cette fois pollue honteusement le lagon bleu avec ses tuyaux de pétrole.

Voilà pour le scénario qui sert d'excuse pour vous embarquer dans cette nouvelle aventure du célèbre agent aquatique.



Le jeu se présente sous la forme de niveaux très linéaires où vous devrez faire en sorte d'éviter les éléments du décor et les ennemis. Le personnage est armé d'un pistolet à bulles qui vous permettra de piéger les ennemis afin de marquer des points une fois ramassés.

Le petit poisson avance inexorablement et tire de lui-même sur les ennemis et vous devrez vous contenter de taper l'écran pour le faire nager vers le haut ou sauter hors de l'eau. Une pression prolongée vous permettra de faire quelques mètres en arrière. Actions qui consommeront votre réserve d'oxygène, que vous pourrez remplir à l'aide de bouteilles.



Graphisme et audio :
La réalisation est des plus basiques. Les graphismes, bien que colorés, ne sont pas très brillants. Je ne parlerai pas de la variété des décors qui passent d'un fond sous-marin à un autre fond sous-marin, certes avec quelques variantes, mais le dépaysement n'est pas vraiment au rendez-vous.

La bande bande son est d'une qualité très médiocre. Le seul bon point concerne le célèbre générique dont les connaisseurs se souviendront.



Jouabilité :
Comme je le disais plus haut, le personnage avance inexorablement et vous pourrez simplement influer sur ses déplacement verticaux et le faire reculer d'une façon limitée. Pourquoi n'avoir pas respecté le gameplay plates-formes de ses prédécesseurs ? Mystère ...

Et pourtant, malgré la simplicité des actions, il y a tout de mêmes des bugs. Le héros se retrouve souvent coincé dans les éléments du décor. Mésaventure qui vous entrainera vers une mort certaine. Parfois un changement de sens du scrolling s'opère et là le jeu perd totalement les pédales et met plusieurs secondes avant de trouver le sens dans lequel continuer.



Durée de vie :
Malheureusement la durée de vie ne vient pas sauver la mise. Et heureusement car devoir prolonger cette expérience pendant des heures aurait été une torture. De ce que j'ai vu, seuls six niveaux sont proposés. Pour être tout à fait honnête je n'ai pas eu le courage de finir le sixième pour vérifier que cela ne débloquait pas un nouveau monde. Et j'espère réellement qu'il n'y en a pas d'autres.



Conclusion :
Pour sa première adaptation sur iOS, James Pond fait un bide. S'il me restait encore de l'humour après cette expérience, j'aurais dit qu'il fait un plat (c'est là qu'il faut rire).

Une jouabilité impossible, une réalisation au rabais, un intérêt inexistant, voilà tout ce que vous propose ce jeu. A oublier très vite. Pour tout vous dire, j'ai même dû me faire violence pour redémarrer le jeu afin de vous préparer quelques captures d'écran ...



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