L'élection de Trump pousse Google et Facebook à lutter contre les fakes
- Victor Sauvage
- Il y a 8 ans (Màj il y a 8 ans)
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Sans l'ombre d'un doute, Donald Trump a été le candidat ayant le plus menti dans l'histoire des campagnes électorales pour la présidentielle américaine, selon les observateurs locaux.
Le candidat lui-même mentait régulièrement face aux caméras ou sur Twitter, et de nombreux blogs s'intéressant à son actualité en faisaient tout autant. Après l'élection surprise du candidat républicain, les regards se tournent désormais vers Facebook principalement, mais aussi Google, responsables d'avoir laissé passer de trop nombreuses histoires fausses sur cette élection.
Mark Zuckerberg s'est donc s'exprimé longuement sur cette polémique, en rappelant au passage son goût pour les informations vérifiées :
"Personnellement, je pense que l’idée que les fausses infos sur Facebook, qui représentent un très petit pourcentage du contenu global, aient pu influencer l’élection dans un sens quelconque - je pense que c’est une idée folle. Les électeurs font leur choix selon leur expérience vécue. Parmi tous les contenus de Facebook, plus de 99% de ce que les gens voient est authentique. Les hoax qui existent ne sont pas limités à un seul bord politique. Si bien qu’il est très peu probable que les hoax aient pu changer le résultat de cette élection, dans un sens ou dans l’autre.Tandis que certain hoax peuvent être entièrement démontés, un plus grand nombre de contenus, parfois venant de sources grand public, résument honnêtement une idée générale en étant faux ou incomplets sur certains détails. Plus de contenus encore expriment une opinion avec laquelle beaucoup seront en désaccord, et qu’ils déclareront fausse alors qu’elle est factuellement vraie. Notre but est de montrer aux gens les contenus qu'ils trouveront les plus significatifs, et les internautes veulent des nouvelles véridiques (...) mais identifier la vérité est compliqué (...) Nous avons lancé des procédures pour permettre aux utilisateurs de dénoncer les contrevérités et les fausses nouvelles, mais nous pouvons faire plus".
Du côté du moteur de recherches, on a pu découvrir la réaction de Google chez Reuters avec une position claire : "A l’avenir, nous limiterons la diffusion d’annonces sur des pages qui dénaturent, falsifient ou dissimulent des informations sur l’éditeur, le contenu de l’éditeur ou le but premier d’internet."
Même sans parler de Trump, ça ne ferait pas de mal à Facebook et Google de limiter le partage d'informations fausses.