5G : l'ARCEP a transmis les modalités d'attribution au gouvernement

L’ARCEP vient de publier son rapport sur l’attribution des fréquences 5G pour un déploiement en France en 2020. Le gendarme des télécoms avait lancé une consultation pour établir les modalités et les obligations de la nouvelle technologie de réseau en juillet dernier. C’est désormais l’étape ultime qui vient d’être franchie, avant l’attribution elle-même qui se fera en mars 2020.

Les fréquences 5G sur la bande 3,4-3,8 Ghz

Le communiqué publié ce jour détaille donc les conditions d’attribution des fréquences 5G en France dans la largeur de bande 3,4-3,8 GHz, soit la bande-cœur de la 5G, dont le déploiement doit permettre d’améliorer la compétitivité des entreprises, de développer l’innovation en France ainsi que de répondre aux attentes des utilisateurs d’accéder à des services mobiles toujours plus performants.

Le cahier des charges validés prévoit un maximum de quatre opérateurs éligibles aux fréquences 5G avec des tailles de bloc de 50 Mhz, dictée par le gouvernement alors que l’autorité tablait sur 60.

Le reste des fréquences, soit 110 MHz après la première phase, sera mise aux enchères, avec une limite de 100 Mhz pour chaque opérateur.

Le cahier des charges prévoit d’imposer l’ouverture de la « 5G » dans au moins deux villes par opérateur avant la fin de l’année prochaine, puis une trajectoire exigeante pour soutenir les déploiements des équipements 5G au cours des années suivantes :

• 3 000 sites en 2022,
• 8 000 sites en 2024,
• 10 500 sites en 2025.

Enfin, le débit minimal requis est fixé à 240 Mb/s sur 75% des sites mobiles en 2022, et 100% en 2030. L’attribution sera valable 15 ans et nécessitera certaines obligations comme couvrir les axes routiers. En option, les opérateurs pourront aussi proposer des services pour la couverture en intérieur ou des offres pour les postes fixes. Comprenez des box 5G notamment.

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