Un nouveau scandale autour de Facebook ?
- Alexandre Godard
- Il y a 1 an
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Une histoire qui pourrait créer un tsunami ! Facebook est accusé par Sky News Australia de manipuler l'opinion publique politique sur sa plateforme. Le groupe audiovisuel résume tout dans un long article qui fait froid dans le dos.
Scandale en vue !
Une enquête réalisée par Sky News Australia affirme que Facebook, alias Meta, finance des militants exigeant la censure de leurs ennemis politiques. Un contrat illégal passé avec deux des universités les plus puissantes d'Australie. Selon eux, le réseau social se sert de sa puissance pour établir sa propre vérité et influencer les utilisateurs.
On parle ici de manipulations permettant de mettre en avant un côté politique tout en censurant les autres sans aucun prétexte valable juridiquement. Une accusation gravissime, loin d'être la première envers le réseau social, qui n'est pas sans rappeler ce que l'on a pu entendre durant la pandémie de covid-19.
Sky News indique que Facebook a pris l'initiative de bloquer et de censurer un journaliste australien alors même qu'il n'avait pas enfreint les règles en place sur la plateforme. Une action formellement interdite qui peut poser un énorme problème si les faits sont avérés.
Pour sa défense, Mark Zuckerberg affirme que Facebook dispose de vérificateurs de faits indépendants et qu'il est donc impossible que de telles décisions soient prises par lui et ses équipes et surtout dans son intérêt personnel.
À noter qu'Elon Musk, ennemi et concurrent, a réaffirmé ce matin que Facebook manipule le public presque partout sur Terre et c'est justement pour cette raison que l'algorithme de la plateforme ne sera jamais open source. Pour sa défense, celui de Twitter (X) l'est.
Attention, nous sommes pour le moment sur une simple accusation. La justice devra faire son travail afin de nous donner le mot de la fin. Si Facebook se retrouve coupable dans cette histoire, voilà qui pourrait définitivement enterrer la confiance des utilisateurs envers le réseau social, elle qui est déjà à un niveau bien bas. Pire encore, la méfiance pourrait se propager vers tous les acteurs technologiques importants.