Harcèlement scolaire : bannir un élève d'un réseau social sera bientôt possible
- Alexandre Godard
- Il y a 1 an (Màj il y a 1 an)
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Comme chaque année, nombreux sont les cas de harcèlement scolaires révélés sur les réseaux sociaux dont certains terminent par un suicide de l'élève victime. Une situation inacceptable sur laquelle le gouvernement souhaite durcir les sanctions immédiatement.
Il est temps d'agir
Hier en fin d'après-midi, le gouvernement a présenté un plan interministériel visant à lutter de manière plus efficace contre le harcèlement scolaire, une catastrophe qui touche au minimum un élève sur dix en France. Pour ce faire, plusieurs nouvelles mesures viennent d'être présentées dont certaines concernent le smartphone et les réseaux sociaux.
Avec ce nouveau système, l'enfant reconnu coupable de cyberharcèlement grave se verrait confisquer définitivement son smartphone. Mieux encore, il pourrait également être irrémédiablement exclu des réseaux sociaux comme TikTok, Instagram, Facebook et autre Snapchat. Un nouveau pouvoir dans les mains du juge lorsqu'il sera face à ce genre d'affaire.
Le texte permettant cela est déjà adopté par le Sénat, à l'Assemblée Nationale, et promet de donner le pouvoir au juge d'agir rapidement et de ne pas avoir la nécessité d'attendre la fin de l'enquête qui peut durer un certain temps.
De plus, le gouvernement va fusionner les deux numéros d'aide d'urgence pour simplifier le processus. Dorénavant, le numéro vert 3018 se consacrera au cyberharcèlement et à l'aide des familles et des victimes. Le 3020 devrait disparaître. Une application est aussi prévue.
Enfin, une nouvelle plateforme dédiée entre l'Éducation nationale et la Justice va voir le jour et permettre une coordination rapide sur le traitement des cas de harcèlement entre les bureaux de Gabriel Attal et de Éric Dupond-Moretti. La Première ministre Élisabeth Borne veut que le procureur de la République gère systématiquement tous les cas de harcèlement.