SFR et Bouygues dans la tourmente

L'arrivée de Free Mobile continue de provoquer des remous dans le paysage mobile français. SFR et Bouygues ont présenté mardi des plans d'économies qui devraient signifier des départs de salariés.

Chez SFR, ce sont entre 500 et 1 000 emplois, sur un total de 10 000, qui seraient supprimés. Pour Bouygues, il faudra attendre l'automne pour connaître les chiffres. Inquiété par ces annonces, le gouvernement a annoncé hier qu'il recevrait bientôt les quatre opérateurs, ainsi que les syndicats concernés, "afin d'évoquer avec eux les moyens du retour à un modèle de croissance, au bénéfice de l'emploi".

Les différents PDG se sont interpellés à travers les médias ces dernières semaines et le bouc émissaire, Free Mobile, n'a pas apprécié. Voici ce que déclarait Xavier Niel aux Echos le 22 juin.

"Avant c'était la réglementation et les taxes qui étaient le prétexte à la rigueur chez les opérateurs, maintenant c'est Free Mobile. L'objectif est toujours le même, maximiser le dividende en se cachant derrière un bouc émissaire."



Difficile de savoir où est le vrai dans ce genre d'histoire. Espérons néanmoins qu'il n'y aura pas de suppressions aussi importantes que certains veulent bien le croire. Le Parisien évoque de 10 000 à 70 000 suppressions de postes.

Pour ceux qui voudraient en voir plus, TF1 en parlait hier dans son journal télévisé (à partir de la 21').