Test de Spider-Man Unlimited pour iPhone et iPad
- 👨 Bewi
- Il y a 10 ans (Màj il y a 6 ans)
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La première chose qui frappe, ne serait-ce qu'en regardant les captures d'écran, c'est la qualité de la réalisation, avec des graphismes en cel-shading du plus bel effet. Voyons si l'intérieur est aussi beau que l'extérieur.
Avec un runner freemium édité par Gameloft, on a le droit d'être méfiant par rapport au contenu. Et on a raison de l'être, comme vous allez le voir bientôt. Cependant, ce Spider-Man possède beaucoup de qualités. L'histoire de déroule à New York où les Sinister Six ont démarré une invasion. A travers un portail, ils déversent plein de super-méchants dans la ville, avec des Bouffons en guise d'introduction. Le SHIELD fait appel à Spider-Man pour endiguer l'invasion. Seulement un seul héros ne suffit pas alors l'organisme construit un portail qui permet d'invoquer d'autres Spider-Man dans notre dimension. Voilà comment Gameloft introduit un système de collection de héros aux apparences et compétences différentes.
Le jeu propose plusieurs types de courses à réaliser. Un mode scénario contient des missions diverses et des niveaux de boss. Des "tournois" évènementiels sont organisés sur une durée limitée. Il faut accomplir des objectifs et se classer au mieux pour obtenir des récompenses. Il existe également un mode infini classique où le but est simplement de réaliser de bons scores.
Deux devises sont utilisées. La première, représentée par des fioles, se ramasse pendant les courses et sert à acheter des emplacements pour stocker les occurrences du super héros ou à en invoquer de nouveaux avec une faible chance de rareté. La seconde, dénommée ISO-8, est la monnaie premium et sert, entre autres, à invoquer des héros plus rares. On en obtient via certaines réalisations ou en passant à la boutique.
Jusque-là, Spider-Man Unlimited est un jeu assez généreux et surtout très intéressant. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir sur un runner. Mais il fallait bien que Gameloft gâche tout. L'éditeur n'a pas pu s'empêcher d'intégrer un système d'énergie. Le joueur dispose de 5 points. Chaque course commencée en consomme un, qui se régénère au bout de 10 minutes. La monnaie premium permet également de recharger la jauge.
L'intérêt d'un runner est de pouvoir recommencer encore et encore afin d'améliorer ses performances. Ce qui rend ce genre ordinairement ingrat plus satisfaisant c'est justement la possibilité de pouvoir jouer de nouveau dès qu'une course s'arrête. Or c'est ici impossible à cause du système d'énergie qui impose des temps d'attente, ou bien de dépenser de l'argent. Un système de missions permet d'envoyer des héros réaliser des objectifs avec un temps d'attente de 30 minutes, ce qui permet de patienter pendant que l'énergie se recharge. Mais pendant ce laps de temps, les héros ne sont pas disponibles.
La réalisation, comme je le disais au début, est particulièrement bluffante. Les personnages sont beaux, les décors variés et les mélodies entrainantes. Le tout est très réussi et fait preuve d'un soin et d'une qualité rares. La prise en main est exemplaire. Le héros répond vite et avec précision. Même les phases faisant appel au gyroscope sont précises comme il faut.
Conclusion :
Spider-Man Unlimited s'avère être un excellent runner, bien réalisé, avec un contenu consistant et de nombreux types d'objectifs. Le système de collection, amélioration et fusion des héros rappelle les plus mauvais freemium mais il n'est pas contraignant. Le système d'énergie qui limite la possibilité de jouer est par contre plus insupportable. Au final on en est réduit à jouer cinq ou dix minutes puis à devoir attendre que tout cela se recharge.
C'est d'autant plus rageant qu'il y a tellement de choses à faire que l'on pourrait aisément passer des heures à faire courir nos super héros.
Le trailer :
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