Les nouveaux MacBook Pro mal ventilés et donc sous exploités ?
- Medhi Naitmazi
- Il y a 7 ans (Màj il y a 7 ans)
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On reparle encore des nouveaux MacBook Pro 2018 mais cette fois c’est une mauvaise nouvelle. Selon plusieurs tests, les modèles les plus performants sur le papier ne sont pas capables de tenir les fréquences annoncées plus que quelques secondes.
En effet, les MacBook Pro 2018 sont annoncés comme les plus puissants et les premiers benchmarks l’ont confirmé. Mais en utilisation réelle, ils montrent des signes de surchauffe rapide, vite endiguée par le système macOS. Pas de magie, les fréquences des processeurs et des cartes graphiques sont alors « downcloaked », autrement dit baissées.
EDIT : Apple a adressé le problème avec une mise à jour de MacOS.
Surtout sur le Macbook pro core i9
Rassurez-vous, cela ne touche pas tous les modèles de la même manière et cela ne concerne que certaines populations de clients. Les logiciels de montage vidéo sont particulièrement gourmands et peuvent vite faire chauffer les MacBook Pro, notammment les modèles à six cœurs et plus particulièrement le côté i9, le plus cher de la gamme.
D'après Dave Lee, un YouTuber connu pour ses tests de machines en tout genre, le plus cher des MacBook Pro n’atteint même pas les 2.9 Ghz dans les tâches de moyenne durée, encore moins les 4.8 Ghz du Turbo boost inscrit sur la fiche.
Travaillant sur le logiciel Première, il a obtenu un petit 2.2 Ghz pour une température de 100 degrés.
Apple va-t-il faire une mise à jour ?
Pour être sûr de sa conclusion, Dave a mis le MacBook au frigo quelques minutes avant un nouveau test et à pu atteindre les chiffres annoncés par Apple. C’est plutôt rassurant mais est-ce qu'Apple pourra rectifier le tir logiciellement ou est-ce la conception toujours plus fine des ordinateurs portables qui ne permet plus un refroidissement décent ?
Apple a en tout cas précisé sur la fiche produit que le boost ne peut être obtenu que dans des conditions idéales :
Le processeur i9 intègre la technologie Thermal Velocity Boost, grâce à laquelle le processeur central peut accélérer à 4,8 GHz lorsque les performances et la température du système le permettent.