Covid-19 : L'Allemagne change d'avis et accepte le traçage d'Apple et Google
- Julien Russo
- Il y a 5 ans
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Alors qu'en France on réfléchit toujours à l'adoption du traçage Bluetooth d'Apple et de Google, l'Allemagne qui était encore contre il y a 48 heures, a finalement changé d'avis et accepte de contribuer à ce formidable projet qui n'a qu'un but, ralentir la propagation du Covid-19.
L'Allemagne va se servir de la solution d'Apple et de Google
S'il ne fait aucun doute que la collaboration entre les deux géants californiens est la meilleure solution pour combattre la propagation du Covid-19, certains pays comme la France et l'Allemagne ont étudié le projet pendant plusieurs jours et en ont concluent qu'elles ne voulaient pas s'appuyer sur le système que vont mettre en place les deux entreprises américaines. Une révélation qui avait surpris tout le monde, puisqu'il est difficile, voir impossible de trouver un meilleur système pour ralentir efficacement et durablement la propagation du Covid-19.
Si la France campe toujours sur ses positions, il y a eu un retournement de situation chez nos voisins allemands. On a appris de Reuters hier en fin de journée que la ministre de la Chancellerie Helge Braun annonçait en direct sur la chaine ARD : "Nous soutiendrons une architecture décentralisée qui ne stockera les contacts que sur les appareils. C’est bon pour la confiance".
En effet, ce qui ne plaisait pas à l'Allemagne c'est que le stockage des données ne se fasse pas sur un serveur, mais sur l'iPhone ou le smartphone Android de l'utilisateur de l'application. Un gage de confiance et de confidentialité qui n'a pas été négociable avec Apple ou Google, qui sont restés fermes sur ce sujet.
Le projet continue à faire parler de lui. Vendredi soir, deux représentants des deux entreprises ont été obligés de répondre à des questions pour éclaircir les points.
Même si de nombreux pays adhèrent au traçage d'Apple et de Google, certains sont encore hésitants comme la France.
Pour rappel, Apple et Google proposeront leur API commune dès mardi prochain, elle sera exclusivement exploitable par les autorités de santé publique de chaque pays. Aucun autre développeur en dehors de l'État ne pourra obtenir l'API.
Désormais, l'Allemagne rejoint le Royaume-Uni qui a également donné son feu vert pour l'utilisation du système des deux géants californiens.