L'écosystème fermé d'Apple ne plait pas à Bruno Le Maire
- Julien Russo
- Il y a 4 ans (Màj il y a 4 ans)
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Ce n'est pas la première fois que l'écosystème d'Apple est critiqué par une personnalité publique. Si certains consommateurs n'en peuvent plus et préfèrent passer du côté d'Android pour avoir plus de liberté, la firme de Cupertino elle assume depuis toutes ses années cet écosystème qu'elle a créé et qu'elle compte bien faire perdurer dans le temps.
Bruno Le Maire passe à la critique
C'est la première fois que Bruno Le Maire prend une telle position en ce qui concerne l'écosystème d'Apple. Dans le cadre d'un événement organisé par l'Allemagne qui abordait la thématique de la compétitivité numérique, notre Ministre des finances s'est lâché contre la politique d'Apple qu'il juge comme abusive.
Bruno Le Maire a tenu à rappeler que désormais la firme de Cupertino possède une capitation boursière supérieure à celle de l'ensemble du CAC 40. Une phrase qui n'avait qu'un seul but, de montrer le poids que représente aujourd'hui Apple.
Selon lui, l'écosystème d'Apple est comme un "jardin fermé", un endroit où vous entrez et où chacun de vos mouvements et de vos possibilités sont limitées.
Dans la vision de Bruno Le Maire, Apple développe une stratégie bien précise. Celle de faire entrer l'utilisateur dans son écosystème et de l'enfermer avec ses services en limitant l'accessibilité aux autres services, il précise qu'il s'agit là d'un problème flagrant de compétitivité.
Dans cette déclaration, on ne peut pas s'empêcher de penser à l'App Store. Les utilisateurs iOS, watchOS, iPadOS ou encore tvOS ne peuvent malheureusement pas passer par des stores tiers pour obtenir des prix moins chers ou même des avantages qu'ils n'auraient pas avec l'App Store. On peut aussi penser à Apple Pay, Apple n'ouvre pas son système de paiement sans contact via NFC à des concurrents qui rêveraient pourtant de proposer leurs services aux très nombreux utilisateurs d'iPhone.
Bruno Le Maire a terminé son discours avec cette déclaration alarmiste :
Il ne faut pas attendre que toutes les entreprises européennes soient dépassées par des géants étrangers pour réagir.