Apple affirme ne pas avoir utilisé des sous-titres de YouTube pour améliorer son IA
- Julien Russo
- Il y a 3 mois
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Depuis hier, Apple est au cœur d’un scandale. L’entreprise est accusée d’avoir utilisé plus de 170 000 vidéos YouTube pour améliorer son intelligence artificielle pour « Apple Intelligence ». Face à cette accusation particulièrement grave et dégradante, Apple a tenu à répondre que cela était bien évidemment faux.
Apple s’exprime pour la première fois dans cette affaire
Une enquête a révélé qu’Apple et d’autres géants de la technologie auraient utilisé massivement les sous-titres de YouTube pour accélérer la formation de leurs modèles d’intelligence artificielle. Parmi les contenus impliqués, plus de 170 000 vidéos de célèbres YouTubers tels que MKBHD et M. Beast auraient été utilisées. Apple est au cœur de ces accusations depuis hier, étant suspecté d’avoir utilisé cet ensemble de données pour former ses modèles OpenELM open-source. Les modèles OpenELM, décrits comme des “modèles de langage ouvert de pointe”, ont été publiés en avril. Cependant, Apple a rapidement réagi à ces accusations.
Dans une déclaration faite cette nuit, Apple a affirmé qu’OpenELM n’alimente aucune fonctionnalité d’IA ou d’apprentissage automatique de l’entreprise, y compris Apple Intelligence. Selon la firme de Cupertino, l’objectif de la création d’OpenELM était de contribuer à la recherche et au développement de modèles de grand langage open source, et non d’améliorer ses propres produits.
Apple a également précisé que les sous-titres YouTube et le modèle OpenELM ne sont pas utilisés pour Apple Intelligence. Les modèles d’Apple Intelligence sont, en fait, formés sur des données sous licence et des données accessibles au public, ce qui assure une approche éthique et transparente de la formation de leurs IA.
Quant à l’avenir d’OpenELM, Apple a déclaré ne pas avoir l’intention de créer de nouvelles versions du modèle. Cette affaire soulève néanmoins des questions sur les pratiques de formation des modèles d’IA par les grandes entreprises technologiques et sur la protection des contenus créés par les utilisateurs de plateformes comme YouTube.
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