Test de Galaxy on Fire 3 - Manticore : à la hauteur des attentes ?

Annoncé en septembre 2015, lors d'une Keynote d'Apple, il aura fallu attendre plus d'un an avant de voir Galaxy on Fire 3 - Manticore (Jeu, iPhone et iPad, v1.2.3, 4/5, VF, 1.2 Go, iOS 8.0, FISHLABS) enfin au creux de nos mains. Ce jeu attendu depuis de nombreuses années est-il à la hauteur de l'attente suscitée ?

Verdict dans notre test détaille du troisième épisode de la saga.

Notre test de Galaxy On Fire 3 sur iOS

Un scénario anecdotique et répétitif

Ce troisième épisode nous emmène dans le secteur Neox, un tout nouveau coin de la galaxie ou règnent criminels, mercenaires et autres seigneurs de guerre. Le protagoniste original de la série, Keith T. Maxwell a cédé sa place à un petit nouveau. Un mercenaire sans nom qui tient lieu d’avatar pour le joueur, et sera amené à changer la face du secteur Neox. Après une avarie technique, notre personnage est recueilli par l’équipage du Manticore. Ce vaisseau a pour mission de se venger des Indigo Brink. En tant que nouveau pilote phare du vaisseau, vous allez devoir les aider dans cette tâche ardue en traquant et éliminant chacun des membres clefs de cette faction. Durant vos missions, vous aurez l'occasion de croiser la route d'informateurs ennemis. En les éliminant, vous obtiendrez des renseignements sur les membres des Indigo (localisation, faiblesse, etc) qui vous permettront de les traquer, et de les éliminer. Chaque ennemi ainsi éliminé vous permettra de progresser dans l'organigramme, jusqu'à atteindre les grand chef lui-même, et ainsi accomplir la vengeance du Manticore. Un système assez simpliste donc.

Une jouabilité agréable

Galaxy on Fire 3 va à l'essentiel en proposant des contrôles simples, ergonomiques et parfaitement adaptés aux combats spatiaux du jeu. La gauche de l'écran arbore un joystick virtuel assez réactif qui permettra de se déplacer, ainsi qu'un petit bouton qui vous permettra de choisir entre armement principal et armement secondaire. Sur la droite, vous pourrez trouver une manette virtuelle permettant d'ajuster la vitesse de votre vaisseau. Concernant l'armement, vous pourrez choisir de passer en mode automatique (les armes tireront en continu sur les ennemis une fois ceux-ci à portée) ou en mode manuel si vous souhaitez tout gérer vous même. Les phases de combats sont très agréables à jouer, et procurent de très bonnes sensations.

Une claque rétinienne

C'est surtout graphiquement que le jeu se démarque. Les environnements, assez variés, offrent des panoramas saisissants et c'est un régal de naviguer entre les épaves de vaisseaux, les modules d'une station spatiale ou un champ d’astéroïdes, avec en fond des planètes absolument grandioses. Une véritable claque graphique pour ce troisième opus. On a une sensation de quasi liberté en jouant, avec des décors différent, jouant sur les éléments, la colorimétrie et les profondeurs. Pour ne rien gâcher, Galaxy on Fire 3 s'avère extrêmement bien optimisé et propose une expérience de jeu très douce, avec des temps de chargements assez courts. On regrettera toutefois l'obligation de connexion inhérente au genre.

Galaxy on Fire 2, où es-tu passé ?

Si vous aviez aimé parcourir Galaxy on Fire 2, des heures durant comme j'ai pu le faire, nul doute que ce troisième épisode ne manquera pas de vous décevoir. Tout simplement car le système de jeu a été complément revu et au final on se trouve en présence d'un jeu assez décevant, bien moins complet que par le passé. La plus grosse déception vient sans doute de la disparition totale du système de commerce et d'exploration qui était pourtant l'un des points forts de la franchise. Exit donc la possibilité de se déplacer librement entre les systèmes solaires, à la recherche d'astéroïdes à forer ou bien à la recherche des meilleurs prix ou de nouvelles technologies dans les stations spatiales des différentes factions (car oui, maintenant il n'y a plus qu'une seule station). A la place, Galaxy on Fire 3 se concentre purement et simplement sur le combat spatial. Vous serez donc amené à vadrouiller dans le secteur Neox pour accomplir différentes missions (protéger un convoi, démolir des ennemis spécifiques, récupérer des données, etc...) qui vous permettront de récolter deniers et ressources permettant d'améliorer votre équipement et vos vaisseaux. La lassitude s'installe assez rapidement à force de refaire toujours les mêmes missions. Autre déception, l'aspect free to play, qui obligent à effectuer ses missions répétitives pour obtenir les ressources adéquates (obtenues aléatoirement durant les missions), puis attendre de quelques minutes à quelques heures pour faire progresser votre vaisseau ou son armement. Une déception.

Conclusion

Cinq ans.. C'est le temps qui sépare Galaxy on Fire 2 de cet opus. Cinq ans... C'est le temps d'attente des fans inconditionnels de la série. Etant un grand fan du Galaxy on Fire, deuxième du nom,  sur lequel j'ai passé des heures et des heures à arpenter l'espace, je suis déçu. Déçu de l'abandon par Fishlabs des systèmes qui faisaient de ce jeu, LA référence absolue en terme de Space Opera.

Ce Galaxy on Fire 3 n'a que le nom en commun avec son auguste aîné, tout cela sacrifié sur l'autel du sacro saint Free to Play (ou Freemium), modèle que je vilipende au possible, qui rend les jeux inintéressants au possible, modèle qui pousse à la surconsommation même si elle peut-être dispensable dans certains cas, un système qui tue les jeux-vidéos à mon sens. On ne peut certes pas occulter les qualités bien évidentes du titre, que ça soit au niveau des graphismes, de la bande son ou du plaisir des gunfigts. Mais ce jeu reste pour moi une déception que j'ai desinstallé de mon téléphone. 

Notre avis sur GALAXY ON FIRE 3

 

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