Une étude affirme que les réseaux sociaux sont dangereux pour les ados
- Julien Russo
- Il y a 4 ans (Màj il y a 4 ans)
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Avec la pandémie qui sévit dans le monde, les réseaux sociaux ont un rôle encore plus important que d'habitude, celui de maintenir le lien avec ses proches quand on est à plusieurs kilomètres d'eux. Cependant, s’ils ont un impact limité sur les adultes, les réseaux sociaux seraient très néfastes pour la santé mentale des adolescents.
Une étude demande aux parents d'être vigilants
Il est difficile de trouver aujourd'hui un adolescent qui n'a pas de compte Instagram, Twitter ou Facebook. Les réseaux sociaux sont devenus omniprésents dans notre quotidien et nous suivent partout grâce aux applications sur notre smartphone. S'ils permettent de continuer à garder un semblant de vie sociale en période de confinement, ils restent malgré tout dangereux pour les plus jeunes. La raison ? Le contenu qu'on y trouve dessus.
L'Education Policy Institute et le Prince's Trust ont publié une nouvelle étude sur laquelle les deux institutions ont travaillé pendant plusieurs mois.
Dans les résultats, on peut apercevoir que le bien-être des adolescents disparait progressivement à partir de 14 ans, l'âge à laquelle on commence a téléchargé des applications et que notre activité en ligne devient plus intense.
D'après les révélations de cette étude, une forte utilisation des réseaux sociaux agirait directement sur l'estime de soi, ce qui provoquerait un mal être et une baisse de confiance dans ce qu'on veut entreprendre.
Selon Amy Orben, chercheuse au Emmanuel College de l'Université de Cambridge, de plus en plus de jeunes (en particulier dans cette période) ressentent le besoin de se créer un compte sur un réseau social pour rejoindre une communauté et y trouver du réconfort.
Dans un temps normal, les activités à l'extérieur permettent de se couper pendant plusieurs heures de cet univers connecté où on like des posts sur Instagram, où on regarde les dernières stories qui s'affichent en haut de son fil et où on retweet des tweets. En période de confinement et de couvre-feu, toutes ces activités n'existent plus, il n'y a plus de restaurants, plus de cinémas, plus de parc d'attraction, plus de club sportif...
L'étude explique :
La participation aux activités et aux sports a considérablement diminué en raison de la fermeture des écoles et aux confinements, cela a des répercussions négatives sur la santé mentale et le bien-être. Les jeunes sont parmi les plus durement touchés par la pandémie, et il est donc plus important que jamais qu'ils puissent avoir accès à un soutien concernant leur santé mentale pendant cette période critique de leur vie.
Plusieurs statistiques relayées sont également assez inquiétantes. D'après les recherches, une jeune fille sur trois ne serait pas à l'aise avec son apparence physique dès 14 ans et un adolescent sur six serait en dépression (contre un sur neuf en 2017).
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