40% des enfants de moins de 13 ans utilisent les réseaux sociaux
- 👨 Alexandre Godard
- Il y a 4 ans
- 💬 20 coms
Réseaux sociaux : un danger pour nos enfants
Comme on dit dans la vie, il y a du bon et il y a du mauvais. Voilà une phrase qui colle parfaitement aux réseaux sociaux. Depuis maintenant plus de dix ans, les réseaux sociaux ne cessent de gagner en popularité et de toucher de plus en plus de personnes.
Il est parfois drôle de voir sa grand-mère se mettre à utiliser Facebook ou son grand-père liker une de nos photos mais lorsque nous parlons des enfants, cela devient un sujet beaucoup plus sensible.
Il y a encore quelques années, l'accès à internet n'était pas aussi simple qu'aujourd'hui et il fallait souvent attendre d'être adolescent pour posséder un portable... Une situation qui a fortement évolué et pas dans le bon sens.
À l'heure d'aujourd'hui, il n'est plus du tout rare de voir des enfants âgés d'à peine onze ou douze ans posséder un smartphone et pire, posséder un compte sur plusieurs réseaux sociaux tels que Snapchat, TikTok, Instagram... C'est justement ce qu'à chercher à démontrer cette étude en soulignant les soucis que cela engendre.
Selon l'enquête, pas moins de 40% des enfants de moins de 13 ans aux États-Unis auraient au moins un compte actif sur un réseau social. Un sujet, on vous l'accorde, qui peine à être réellement traité au sein des pays concernés surtout que ce phénomène engendre une hausse des abus sexuels en ligne envers les enfants et surtout des dépressions et suicides.
Car oui, selon les recherches et les réponses, la moitié d'entre eux auraient déjà subi une intimidation, une conversation sexuelle ou un genre de moment désagréable de ce style.
Les jeunes utilisent bon nombre des mêmes plates-formes très populaires que les adultes, souvent malgré les limites d'âge mises en place par la plate-forme. Ils sont attirés par les opportunités de rencontrer de nouvelles personnes, de générer du contenu et de créer une clientèle, et d'explorer sans crainte de jugement.
Bien qu'Internet offre des possibilités illimitées de connexion et de découverte, il crée également de nouvelles opportunités de risques et de dommages. Près de la moitié des participants (48%) ont déclaré qu'ils se sentaient mal à l'aise, avaient été victimes d'intimidation ou avaient eu une interaction sexuelle en ligne.
Alors que les expériences les plus courantes signalées concernaient l'intimidation ou le fait de se sentir généralement mal à l'aise (38%), 1 participant sur 3 a déclaré avoir eu une interaction sexuelle en ligne.
Les options de réponse codées comme une « interaction sexuelle en ligne » dans l'analyse comprenaient : se faire demander une image ou une vidéo nue, être invité à aller « en cam » avec un flux nu ou sexuellement explicite, envoyer une photo ou une vidéo nue, ou se faire envoyer des messages sexuellement explicites.
Les interactions sexuelles en ligne les plus courantes signalées par les participants impliquaient la réception de messages sexuels (comme un « sexto » (21%), la réception d'une photo ou d'une vidéo nue de l'expéditeur (18%) ou la demande d'une photo ou d'une vidéo nue (18 %).
Toujours au niveau des chiffres, 66% ont déclaré avoir bloqué la personne, 46% l'ont signalé à la plateforme et seulement 29% ont avertis un adulte. Vous êtes sûrement déjà au courant de tout ce qui se passe autour de ce phénomène qui encore une fois peine à être vraiment analysé.
Si le sujet le plus discuté ces derniers temps au niveau d'internet, et à juste titre, concerne la confidentialité et le partage des données privées de tous, le problème autour de l'utilisation montante des réseaux sociaux par les enfants devrait également se hisser en tête de liste.
Pour le coup, même si certains diront que les parents doivent simplement interdire aux enfant l'accès à ce genre de services, la réalité est bien souvent plus difficile qu'il n'y paraît. Voilà pourquoi les pays et surtout les dirigeants de ces plateformes devraient impérativement mettre en place une multitude de règles supplémentaires pour contrer cela.