Le Brésil combat l'IPTV illégal et c'est un succès !
- 👨 Julien Russo
- Il y a 1 an (Màj il y a 1 an)
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Le Brésil lutte contre l'IPTV illégal et ça fonctionne !
Dans un récent rapport, l'Anatel (Agência Nacional de Telecomunicações) déclare publiquement avec une grande fierté avoir réussi à désactiver plus de 3000 serveurs qui hébergeaient des infrastructures d'opérateurs IPTV illégaux. Selon l'agence, cette gigantesque action au Brésil a permis de désactiver 80% des boîtiers illégaux en circulation, autrement dit, ils fonctionnent toujours, mais ne peuvent plus joindre le serveur IPTV auxquels ils étaient connectés.
Cette intervention inédite au Brésil a été rendue possible grâce au gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva, celui-ci a donné son feu vert pour la création d'une cellule "antipiratage" au sein de l'agence brésilienne des télécommunications. Grâce à une équipe composée de personnes spécialisées dans l'analyse des équipements qui transmettent des contenus illégaux en direct, il a été possible de fermer autant de serveurs en un temps record.
Cette nouvelle est un véritable soulagement pour les grands groupes brésiliens qui diffusent des rencontres sportives ou encore des films et séries. À cause de la présence massive de l'IPTV illégal sur le territoire brésilien, ces groupes perdent plusieurs millions de Real brésilien (BRL) chaque mois.
Maintenant, qu'énormément de boîtiers IPTV sont désactivés, les personnes qui en ont les moyens devront souscrire aux offres légales pour continuer à regarder leurs contenus préférés en direct.
A Anatel estrategicamente tirando do ar os servidores de TV Box pirata bem na hora dos jogos de futebol pic.twitter.com/kneSEhYxgB
— Samuel Pancher (@SamPancher) October 26, 2023
Les médias doutent de la réelle efficacité
Cette action de l'Anatel a fait beaucoup de bruit au Brésil, à tel point que les médias locaux ont exprimé un "doute" sur le chiffre de 80% des boîtiers IPTV illégaux qui ne fonctionnent plus. Si beaucoup de Brésiliens ont effectivement eu une coupure du jour au lendemain, d'autres ont eu une solution alternative rapide proposée par leur fournisseur illégal d'IPTV.
Les sociétés qui distribuent les boîtiers IPTV s'attendent le plus souvent à ce type d'action dans le pays, ce qui les incite à miser sur des serveurs de secours ou encore des solutions à l'étranger, quitte parfois à avoir des frais supplémentaires. Ce combat qui paraît sans fin ne semble pas faire peur à l'Anatel qui compte bien ne rien lâcher dans les prochains mois et années.
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