Broadcom conclut le rachat de VMware pour 61 milliards de dollars !
- 👨 Alban Martin
- Il y a 1 an (Màj il y a 1 an)
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VMWare passe sous le giron de Broadcom
Voici un extrait du communiqué :
Broadcom a reçu l'autorisation légale de fusionner en Australie, au Brésil, au Canada, en Chine, dans l'Union européenne, en Israël, au Japon, en Afrique du Sud, en Corée du Sud, à Taïwan et au Royaume-Uni, ainsi que l'autorisation de contrôle des investissements étrangers dans toutes les juridictions nécessaires. Nous sommes ravis d'accueillir VMware au sein de Broadcom et de réunir nos équipes axées sur l'ingénierie et l'innovation.
Si l'accord Broadcom/VMware n'a pas eu le même retentissement que la récente acquisition d'Activision par Microsoft (sommes équivalentes), elle n'en est pas moins essentielle. Les produits de Broadcom, dont le siège est à San Jose, forment la structure d'une grande partie de l'internet, car ils sont largement utilisés par les centres de données, les fournisseurs de services Internet et les infrastructures de réseau. Ils sont également présents dans les appareils tels que l'iPhone, l'iPad et le Mac pour la partie Wi-Fi / Bluetooth. Apple cherche d'ailleurs à concevoir ses propres puces de connectivité. VMware, quant à lui, fabrique des logiciels de virtualisation et d'informatique en nuage qui permettent aux entreprises de relier en toute sécurité les réseaux locaux à l'accès à l'informatique à distance. On peut ainsi émuler macOS sur PC ou inversement.
Cette acquisition a été passée au peigne fin par les autorités de régulation de plusieurs régions du monde. La Commission européenne, par exemple, craignait que Broadcom ne nuise à la concurrence en limitant l'interopérabilité entre le matériel concurrent et le logiciel de virtualisation des serveurs de VMware. Elle craignait également que l'entreprise n'empêche ou ne dégrade l'accès au logiciel de VMware, ou qu'elle ne rende VMware exclusif à ses propres produits matériels.
Pour en revenir au dernier point d'achoppement, les conditions imposées par la Chine sont liées à la manière dont les entreprises vendent leurs produits sur le marché local, notamment en s'assurant que le logiciel serveur de VMWare est interopérable avec le matériel des concurrents de Broadcom.
L'approbation de l'accord pourrait être le signe d'un dégel des relations entre les États-Unis et la Chine, à la suite de la visite d'État du président chinois. Toutefois, les restrictions à l'exportation semblent toujours d'actualité, après que Washington a récemment renforcé ces règles dans le but de bloquer l'accès de la Chine à des semi-conducteurs très performants.
À priori, le géant américain a assuré que ce ne sera pas le cas. Toujours est-il que les grandes entreprises continuent leur shopping afin de devenir des meta entités qui nous font immanquablement penser à la série M Robot...