Vidéo Test en avant-première : dream:scape
- La Rédaction
- Il y a 14 ans (Màj il y a 5 ans)
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En avant-première et en exclusivité mondiale, voici rien que pour vous, chers lecteurs, le VidéoTest de dream:scape, cette nouvelle production à venir sur iPhone/iPad et réalisée à l'aide du fameux moteur graphique Unreal Engine !
Je vous laisse donc, sans plus de mots, apprécier ce VidéoTest avant tout le monde :
Dream:scape constitue une sorte d’OVNI vidéoludique, et ce sous bien des angles! Il s’agit en effet d’un jeu réalisé entièrement par George Norman Lippert, un développeur indépendant qui a conçu dream:scape de A à Z, mis à part pour la musique, et les voix féminines (M. Lippert est effectivement allé jusqu’à enregistrer toutes les autres voix!)... C’est également une production au concept très particulier, puisqu’elle nous invite à explorer les méandres de l’esprit d’un homme se retrouvant dans le coma, ce qui est plutôt atypique sur iDevice ! Mais ce qui constitue le véritable point fort du titre, c’est que dream:scape a été réalisé à l’aide du fameux moteur graphique d’Epic Games, à savoir l’Unreal Engine, moteur utilisé notamment sur Infinity Blade sur iPhone/iPad, ou bien encore sur l'extrêmement célèbre Gears Of War sur XBOX 360. Et autant se l’avouer, c’est une véritable claque graphique !
Le Jeu
Au niveau de l’histoire, on y incarne Wilson, un homme se retrouvant dans le coma à la suite d’un terrible accident, et qui part à la (re)dévouverte de ses souvenirs passés. Ainsi, Wilson se voit plongé dans ce qui s’appelle le dream:scape, cet univers regroupant tous les lieux ayant eu une influence majeure dans sa vie, afin d’en apprendre un peu plus sur lui-même, et de découvrir d’éventuels secrets dont il ignorait l’existence. Il nous appartiendra donc de découvrir l’histoire de notre personnage, en plongeant littéralement dans une sorte de thriller dramatique ponctué de divers rebondissements.
Gameplay
Pour ce qui est du gameplay, on appréciera le fait de pouvoir se déplacer librement dans ce vaste univers aux couleurs de l’Unreal Engine. Libre à nous donc d’apprécier chaque aspect des différents décors composant dream:scape, du paysage naturel composé d’une prairie, de quelques champs de blés, ou encore d’une paisible rivière, en passant par une ville plutôt bien réalisée, ou même un aérodrome, le tout avec une profondeur de champ assez impressionnante.
Armé d’un journal intime ne comportant qu’un plan au premier abord, le but sera de remplir les pages vierges en découvrant les souvenirs de Wilson, et ce dans un ordre prédéfini. Pour ce faire, il faudra donc explorer le dream:scape, en se rendant dans les divers endroits attachés à la mémoire de notre personnage, ce qui aura pour conséquence d’activer des cut-scenes nous en apprenant un peu plus sur Wilson et son passé. Les dialogues, sur fond de musique dramatique, renforcent cette atmosphère particulière à dream:scape, et accentuent le suspens omniprésent. Au fur et à mesure de la progression, et à mesure que l’on visite chaque lieu, ils nous révéleront ainsi peu à peu le terrible mystère planant sur cette l’histoire...
Cependant, mis à part une exploration contemplative, dream:scape ne propose pas grand chose. On se balade, on se rend d’un lieu à l’autre, on admire la scène, on en apprend un peu plus, mais le joueur reste plus spectateur qu’acteur. Les séquences où l’on sera amené à être actif sont très rares, et les énigmes quasi-inexistantes. Mais l’on peut considérer qu’un tel gameplay se prête plutôt bien au concept du jeu, même si une certaine dose de challenge aurait été la bienvenue... De plus, l’aventure se boucle en deux heures environ, ce qui est assez mince, ne proposant d’ailleurs pas de contenu bonus ou d’éléments à débloquer qui nous donneraient une bonne raison de retourner dans le dream:scape.
Verdict
Vous l’aurez compris, dream:scape est un jeu qui laisse place à l’imagination plutôt qu’à l’action. La découverte et l’exploration des différents lieux composant la mémoire de Wilson, alliées aux souvenirs particuliers attachés à chaque endroit, laissent place à notre imagination afin de restituer ces scènes d’une vie passée.
Ainsi, si l’on peut reprocher un manque d’ambition et un gameplay simpliste, il faut tout de même garder à l’esprit le fait qu’il s’agit là d’une production indépendante n’ayant pas bénéficié de grands moyens, mais dont le concept bien tourné et l’univers intriguant méritent largement le détour.
A préciser tout de même que le jeu, qui sera disponible très prochainement sur l’App Store, ne sera dans un premier temps qu’en anglais, ce qui risque de rendre l’aventure difficilement compréhensible pour les non anglophones, d’autant plus qu’il n’y a aucun sous-titre durant les dialogues. Une mise à jour viendra cependant combler ce manque au plus vite !
Au final, plutôt qu’un simple jeu, dream:scape serait en fait un mélange entre un tableau d’art représentant une nature morte, et une nouvelle au suspens poignant, le tout dans un univers en 3D des plus réussis. Un moyen nouveau de nous raconter une histoire... un peu particulière !