Apple pas très fair-play avec les distributeurs agréés
- Byothe
- Il y a 13 ans (Màj il y a 13 ans)
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C'est en tout cas le coup de gueule passé par la société eBizcuss qui détient ICLG, premier Apple Premium Reseller (revendeur agréé) français avec 9 points de ventes dont 8 en France et particulièrement présent auprès de la clientèle professionnelle (entreprises).
Le distributeur français accuse en effet Apple de concurrence déloyale en favorisant ses propres magasins (les Apple Stores) dans la fourniture de stocks de produits nouveaux et par une politique de prix très agressive envers les petites entreprises. Selon François Prudent, PDG d'eBizcuss, "les propositions commerciales qu'Apple soumet aux entreprises sont inférieures aux prix auxquels nous achetons le matériel".
La société a, en effet, affiché une baisse de 30% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre 2011 pour la simple et bonne raison qu'Apple n'a pas livré les commandes passée par la société. "Au troisième trimestre, nous n'avons pas eu d'iPad 2, ni de MacBook Air. Au quatrième trimestre, c'est l'iPhone 4S qui nous a manqué". Difficile dans ces conditions de rester rentable et faire correctement son boulot !
Et pourtant le distributeur français a toujours joué le jeu imposé par la firme à la Pomme : "Depuis 2007, nous avons relooké tous nos points de vente, à la demande d'Apple, pour répondre aux critères de la marque. Cela nous a coûté environ 5 millions d'euros" indique son PDG.
eBizcuss a donc porté plainte contre Apple en précisant que les pénuries de produits Apple avaient débutées en novembre 2009 avec l'ouverture du premier Apple Store français au Louvre.
Bref, il semblerait que la situation ne soit pas prête de s'améliorer pour le revendeur français puisque la politique d'Apple en terme de commercialisation s'oriente de plus en plus vers une relation directe avec le client via les Apple Store... n'en déplaise à François Prudent qui avait été l'un des premiers importateurs de produits Apple avec l'Apple ][ dès 1977 !
Seule solution désormais trouver un accord avec le mastodonte de Cupertino...
Source : Le Figaro