Huawei annonce des P40 sous HarmonyOS si...

Richard Yu est le patron de Huawei, une firme chinoise qui fait la Une depuis des mois pour ses produits, mais surtout pour sa situation commerciale face aux autorités américaines. Selon Yu, si la situation ne s'améliore pas, les Huawei P40 ne tourneront pas sous Android 10 mais sous HarmonyOS en 2020.

 

Si l’IFA 2019 a été très discret pour Huawei, malgré l'annonce de son processeur Kirin 990 et quelques informations sur les Mate 30 à venir, son avenir vis-à-vis de Google et du système Android n'est toujours pas clair. On sait simplement que le Play Store ne sera plus installé par défaut.

La raison qui pousserait Huawei à sortir ses P40 sous HarmonyOS

Malgré tout, les futurs haut de gamme, les Huawei Mate 30 et Mate 30 Pro tourneront bien sous Android 10. Mais les suivants, les P40, seront-ils logés à la même enseigne ? Richard Yu a déjà une réponse qui met la pression sur Google, toujours en discussion avec Donald Trump pour assouplir les sanctions américaines. Voici ce qu'il a dit au journal allemand Spiegel :

Pour les produits actuels, nous resterons avec Android. Si les contraintes persistent, nous utiliserons notre HarmonyOS pour nos futurs produits, comme le P40 qui est prévu pour le printemps 2020.

Malgré un assouplissement temporaire de la politique de Trump, les USA ont remis Huawei sur liste noire et lui ont accordé un sursis de 90 jours supplémentaires. De quoi pousser Huawei à utiliser HarmonyOS, son système maison dévoilé tout récemment et capable de tourner sur smartphones, tablettes, objets et autres voitures connectées.

Le Mate 20 Pro

On peut imaginer que celui qui lorgne la première place mondiale au niveau téléphonie soit tenter de faire cavalier seul, s'affranchissant ainsi des contraintes américaines. En faisant cela, elle pourrait proposer une troisième alternative aux clients, en plus d'iOS et d'Android. Par contre, elle perdrait l'appui de certaines entreprises essentielles comme les fondeurs pour la partie hardware, et devra convaincre les développeurs de monter à bord de son éco-système, une chose que Microsoft n'a jamais réussi sur le mobile par exemple.