Joe Biden continue l'initiative de Donald Trump et serre la visse à Huawei et ZTE

huawei iconeHuawei et ZTE ont vécu l'élection du démocrate Joe Biden comme une victoire, un grand bonheur qui signait le début d'une libération après les terribles mesures de Donald Trump à leur encontre. Visiblement, les deux entreprises chinoises doivent être déçues puisque Joe Biden continue à maintenir les sanctions et va même encore plus loin que l'avait fait Trump.

Huawei et ZTE, la déception continue

Le 45e Président des États-Unis a commencé il y a quelques années une véritable guerre commerciale contre la Chine, il y a eu des hausses de taxes douanières, une liste noire pour bloquer les accords commerciaux avec les entreprises américaines, une tonne de menaces...
Si certains pensaient que l'approche de Joe Biden serait d'apaiser cette relation tendue entre les USA et la Chine, finalement ce n'est pas du tout le cas. L'actuel président semble approuver les décisions de son prédécesseur.

On vient d'apprendre que Joe Biden a signé hier le Secure Equipment Act, il s'agit d'un décret (aussi appelé liste noire) qui consiste à exclure des entreprises étrangères pour le déploiement du réseau 4G/5G sur le sol américain. Les sociétés présentes sur cette liste sont considérées comme sensibles et susceptibles d'avoir des comportements pouvant mettre en danger la sécurité des États-Unis, on parle bien de l'espionnage d'un État étranger.

joe biden

Quand une entreprise est présente dans la Secure Equipment Act, elle n'a pas le droit de se rapprocher d'un opérateur américain pour proposer le déploiement de ses équipements dans le pays. Inversement, les opérateurs doivent obligatoirement exclure la collaboration avec ces entreprises, même si des garanties de fiabilité et de confidentialité sont avancées.
Du côté de la Federal Communications Commission, l'agence indépendante du gouvernement américain n'a pas le droit d'attribuer de licences à ces entreprises.

Cette mauvaise nouvelle vise (sans surprise) Huawei et ZTE qui sont définitivement exclus du déploiement de la 4G/5G aux États-Unis. Même si les entreprises ont régulièrement mis en avant leur honnêteté vis-à-vis du respect de la confidentialité sur les données qui transitent par leurs équipements, il n'en reste pas moins qu'une certaine "peur" envers le gouvernement chinois persiste.

Le commissionnaire de la FCC soutient la décision de Joe Biden

Aux États-Unis, beaucoup d'Américains ne comprennent pas cet acharnement permanent contre les entreprises chinoises, la récente décision de Joe Biden (validé par le Sénat et la chambre des représentants) a créé un petit débat dans le pays.
Brendan Carr le commissionnaire de la FCC s'est publiquement exprimé pour confirmer que le choix du Président des États-Unis était le bon et qu'il était nécessaire pour la sécurité du pays.

Une fois que nous avons déterminé que les équipements Huawei ou autres posent un risque inacceptable pour la sécurité nationale, il est illogique d'autoriser l'achat et l'insertion de ces mêmes équipements dans nos réseaux de communication du moins tant que les fonds fédéraux ne sont pas impliqués. C'est la présence de ces appareils non sécurisés dans nos réseaux qui constitue une menace.

Du côté de la Chine, ces décisions sont perçues comme incompréhensibles et confirment bien un malaise entre les deux pays. À plusieurs reprises, le gouvernement chinois a expliqué ne jamais procéder à de l'espionnage via ses entreprises locales déployées à l'international. Des paroles qui ne semblent pas rassurer et convaincre les États-Unis, probablement à cause du comportement obsessionnel sur la surveillance du gouvernement de Xi Jinping sur ses citoyens.

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Les réactions

1 Le Xam - iPhone premium

13/11/2021 à 09h05 :

« le gouvernement chinois a expliqué ne jamais procéder à de l'espionnage via ses entreprises » oui enfin il a aussi assuré que le peuple ouïgours était bien traité alors que il existe de preuve du génocide en cours et des actes inhumains réalisés…

Et on se souvient également du nombre d’entreprises qui renvoyaient leurs données utilisateurs vers des serveurs chinois sur lesquels le gouvernement a la main mise…