Le Royaume-Uni fait passer son projet de loi sur la sécurité en ligne sans impact sur iMessage
- 👨 Julien Russo
- Il y a 1 an (Màj il y a 1 an)
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Apple et Meta sont sauvés
Après une période de débat de six ans, le Parlement britannique a enfin fait passer son projet de loi sur la sécurité en ligne. Cependant, certaines des dispositions les plus controversées semblent avoir été modifiées, ce qui a permis à des applications populaires comme iMessage d'Apple de rester sur le marché britannique sans être touchées. À l'origine, ce projet avait pour but d'obliger les plateformes en ligne à éliminer rapidement les contenus illégaux, en mettant notamment l'accent sur les abus sexuels envers les enfants. Toutefois, à mesure que le projet de loi évoluait, de nouvelles dispositions ont été ajoutées, conduisant potentiellement à des conséquences inattendues. Par exemple, certaines formes de soutien en ligne pouvaient se retrouver sous le coup de cette législation.
Parlement du Royaume-Uni
Les messageries instantanées cryptées, le cœur du problème
Un des points les plus polémiques du projet de loi initial concernait l'interdiction des messageries cryptées, comme FaceTime et iMessage d'Apple ou bien WhatsApp. Cette proposition a suscité une réaction intense de la part des entreprises, Apple ayant même envisagé de retirer iMessage du marché britannique. De plus, la loi sur les pouvoirs d'enquête en discussion pouvait rendre illégales certaines formes de messageries cryptées. Selon Apple, une telle mesure constituerait un danger pour la confidentialité des utilisateurs, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi à l'international.
En guise de réponse, Meta a rappelé qu'il suivait simplement l'exemple d'applications déjà populaires comme iMessage ou Telegram. Le groupe a également souligné que la majorité des citoyens britanniques dépendaient déjà de messageries cryptées pour garantir leur sécurité et leur vie privée. Un porte-parole de Meta a déclaré :
Nous ne pensons pas que les gens veulent que nous lisions leurs messages privés.
En définitive, bien que la sécurité en ligne soit une préoccupation légitime pour tous les gouvernements, la question demeure de savoir comment équilibrer efficacement la sécurité des citoyens sans compromettre leur vie privée et leurs droits fondamentaux. Pour les experts et analystes, l'approche brutale du Royaume-Uni n'a pas été la bonne solution pour trouver cet équilibre.