Test de Don't Starve Pocket Edition sur iOS
- 👨 Julien Briol
- Il y a 8 ans (Màj il y a 4 ans)
- 💬 8 coms
Fort de plus de 4 millions de téléchargements sur PC, le portage est-il réussi sur nos appareils iOS ? Verdict dans notre test.
Notre Test De Don't starve: Pocket edition
Lorsque l'on parle de survie, de craft, et de vastes terres à explorer, c'est tout d'abord le nom de Minecraft qui vient à l'esprit. Ajoutons cependant le terme hardcore à la liste précédente, et c'est Don't Starve qui lui vole la vedette. Créé en 2013, ce titre a tout de suite trouvé son public grâce à une direction artistique particulièrement réussie, qui emprunte beaucoup à l'imaginaire de Tim Burton.
Survivre, survivre, survivre...
Don’t Starve vous met dans la peau de Wilson, un scientifique qui se retrouve seul dans la nature, après avoir été abandonné par le mystérieux Maxwell. À vous ensuite de tout faire pour survivre le plus longtemps possible ! Le pitch est extrêmement simple, voire trop. Ici, pas de tutoriaux ou de panneaux d’explication. Wilson est abandonné dans la nature, le joueur également ! Pour passer la première nuit, vous allez devoir penser comme un véritable Robinson pour ne pas finir dévoré par les créatures nocturnes qui ne souhaitent que votre mort. À vous de vous débrouiller pour découvrir comment faire du feu pour vous éclairer, pour fabriquer une hache afin de découper du bois ou une pioche permettant de tailler des pierres. Le crafting est une étape importante du jeu puisque c’est ce qui va vous permettre d’obtenir de quoi vous défendre et de quoi vous aider à vous nourrir pour ne pas mourir de faim. Chaque journée passée vous rapporte des points d’expérience qui vont permettront ensuite de débloquer de nouveaux personnages et de nouveaux territoires. Si vous venez à mourir, il faudra recommencer à la journée 0 ! Fort heureusement, le monde est généré aléatoirement en début de partie pour éviter de tourner en rond et de se lasser à chaque partie.
Survivre, ça fait peur
Le concept de la survie dans Don’t Starve s'articule autour de trois éléments simples : la santé, la faim, et la folie. Cela va sans dire, une jauge de santé à zéro et c'est la mort. Elle peut se vider au combat, si notre héros est touché, mais aussi à cause du feu, du froid, bref, de tout ce qui blesse. La faim est sans doute l’élément central. Elle va affaiblir notre personnage et creuser ses points de vie, le tuant à petit feu. Il faudra veiller à le faire manger régulièrement. Certes, il n'est pas très regardant et croquera avec le même entrain un délicieux ragoût ou les restes d'une araignée, mais la nourriture avariée ou non cuite pourra lui faire perdre des points de vie. Enfin, la folie mesure en quelque sorte son niveau de stress. Les monstres trop effrayants, la pluie, les mauvaises actions ou encore la proximité d'objets maléfiques feront baisser la santé mentale de notre pauvre avatar, qui pourra même, c’est tragique, perdre totalement la boule. A mesure qu'il plonge dans la folie, l'image se déforme, les couleurs se fadent, et de nouvelles créatures apparaîssent, qui n’existent en fait que dans son esprit. Spectres monstrueux et ombres malveillantes, l'ambiance devient lugubre mais permet aussi d'ouvrir de nouvelles perspectives. La magie a en effet toute sa place dans Don’t Starve, et devenir à moitié fou n'est qu'un moyen comme un autre de découvrir l'énergie spectrale et les possibilités offertes par la machine qui l’exploite. Le manipulateur d’ombres, c’est son nom, permet notamment de fabriquer un précieux médaillon qui autorise de revenir une fois d'entre les morts.
Burtonesque à souhait
Les graphismes du jeu, avec leur petit côté Tim Burton, sont très jolis et nous plongent tout de suite dans l’atmosphère étrange et menaçante du monde de Don’t Starve, accompagnés par un environnement, mélangeant savamment la 3D (du décor) à une 2D fixe des différents éléments et du personnage. L'exemple le plus parlant serait de vous décrire des dessins sur des feuilles en papier posées sur un monde en trois dimensions. Don't Starve est accompagné par une musique burlesque, grinçante et inquiétante mais qui se répète encore, encore et encore...
CONCLUSION
Klei Entertainment fait très fort, surtout au niveau du rapport qualité/prix de son titre. Proposé à 4,99€ cette Pocket Edition offre aux joueurs les mêmes prestations que son homologue PC, le mode multijoueur en moins. L'extension Reign of Giants, qui introduit des créatures gigantesques, de nouvelles mécaniques et tout un tas de nouveautés est ainsi de la partie, et il sera possible de l'activer ou non à la création d'une partie. Une attention fort sympathique qui vient en complément d'une partie customisation de carte extrêmement complète. Cette possibilité offerte au joueurs permet ainsi de nombreuses variations, et offre par la même une durée de vie quasi-infinie. Ajoutons à cela la possibilité de stocker ses sauvegardes dans le cloud afin de de jouer sur plusieurs supports mobiles, et l'on obtient un titre d'une très grande générosité, et un portage on ne peut plus réussi.
Notre avis sur DON'T STARVE: POCKET EDITION
Télécharger Don't Starve: Pocket Edition à 4,99 €