Ils désinstallent Uber car son patron travaille pour Trump

Toute la Silicon Valley a réagit à la décision de Donald Trump d'interdire les personnes venues d'Irak, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan, de la Syrie et du Yémen de venir aux Etats-Unis.

Mais la position d'Uber a agacé plusieurs milliers d'Américains, au point de voir apparaître le hashtag #DeleteUber parmi les plus populaires sur Twitter ces derniers jours. Un boycott lié notamment au patron d'Uber qui a accepté un poste offert par Trump dans son administration dernièrement.

 

Boycott d'uber qui serait trop proche de Trump

Ce nouveau job de Travis Kalanick n'est pas la seule raison de ce boycott d'Uber.

Ce week-end, un syndicat des taxis new-yorkais a lancé une grève pour refuser les trajets vers et en provenance de l'aéroport. Mais dans le même temps, Uber a décidé de modifier ses prix pour pousser ses chauffeurs à justement profiter de la grève des taxis.

Dans le climat particulièrement tendu qui touche les Etats-Unis depuis quelques semaines, cette décision est mal passée et de nombreux américains ont montré qu'ils désinstallaient l'application sur les réseaux sociaux.

Face au tollé né en ligne, le boss d'Uber s'est exprimé avec un ton plus sévère envers Trump et sa dernière décision :

"Le décret anti-immigration est contre tout ce que nous défendons. Cela affecte des milliers de nos chauffeurs."

Reste à voir si cela permettra de redorer l'image d'Uber.