Un assouplissement des réparations indépendantes chez Apple ?
- 👨 Johan Diacono
- Il y a 6 ans (Màj il y a 6 ans)
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Et bien selon des documents internes qu’à pu se procurer MOTHERBOARD, Apple serait en train de revoir sa position.
Le contenu du document concernant Apple et les réparations ?
Selon ce dernier, intitulé « Apple Genuine Parts repair » daté d’avril 2018, la firme a commencé à fournir des accès à ses logiciels de diagnostic, à une grande variété de pièces originales et à des formations de réparation pour quelques sociétés tierces.
Le document indique même n’interdire aucun type de réparation aux sociétés concernées alors qu’à ce jour, n’est autorisé que le remplacement de batteries et d’écrans.
Les activistes du droit à la réparation doivent certainement se réjouir car cette position d’Apple accède partiellement à leurs demandes depuis des années.
D’ailleurs, un des membres de ce mouvement qui n’est autre que le CEO d’iFixit, Kyle Wiens, affirme que tout ceci lui apparaît comme une architecture destinée à correspondre à une loi sur le droit à la réparation.
Quelles sont les entreprises concernées ?
Le document n’identifie pas les entreprises concernées mais mentionne « 3700 + Apple Authorized Service Providers » et dévoile des photos de 4 chaînes de réparation qui sont :
- Mobile Kangaroos en Californie,
- AA Mac au Royaume-Uni,
- Simply Mac à Salt Lake City,
- Makina Technologie à Dubai.
Sur les sites internet de Mobile Kangaroos et Makina Technologie, ces deux entreprises mentionnent avoir accès au programme d’Apple comme le montrent ces captures d’écran :
MOTHERBOARD a également su que l'entreprise Mobile Kangaroo avait récemment accédé au « statut premium » d'Apple suite à un échange de mails.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Nathan Proctor, le directeur de la campagne pour le droit à la réparation de l'association de défense des droits des consommateurs américaine (PIRG) a rappelé par téléphone que, les techniciens reconnus par Apple peuvent changer des écrans et des batteries, mais rien d'autre. Pour lui, changer cette politique pour leur permettre d'effectuer plus de réparations standard est un pas en direction du droit à la réparation mais, aussi la preuve que les individus qui travaillent sur ce problème les ont forcés au changement.
Selon Kyle Wiens, Apple essaie de court-circuiter les projets de loi en affirmant aux législateurs qu'elle a accédée aux souhaits de la communauté de la réparation et que, c'est une tentative de réduction de la pression du public pour le droit à la réparation, afin de négocier selon leurs propres termes.
Au final, les consommateurs demandent juste la liberté de faire des choix concernant les produits achetés et possédés, ce qui parait légitime.
Et vous, qu’en pensez vous ?
Apple s’ouvrirait-elle sans la pression des lobbys ?
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