Mark Zuckerberg critique le monopole d’Apple
- 👨 Medhi Naitmazi
- Il y a 4 ans
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Le patron de Facebook s’en prend à Apple
Zuckerberg a été spécifiquement interrogé sur la récente décision d'Apple de bloquer certaines applications ou fonctionnalités de jeu de l'App Store, notamment Microsoft xCloud et même l'application Facebook Gaming. Apple avait alors expliqué que son raisonnement pour rejeter ces applications est que les règles de l'App Store n'autorisent pas les applications tierces à distribuer des jeux sur une plate-forme distincte.
En réponse à la question, Zuckerberg a déclaré qu'Apple avait une «mainmise» sur ce qui est autorisé sur l'iPhone, lui donnant la possibilité de bloquer l'innovation et de facturer des «rentes de monopole». Il fait ici référence à la commission de 30%.
« Apple a cette mainmise unique en tant que gardien de ce qui se passe sur les téléphones », a déclaré Zuckerberg à plus de 50 000 employés via une webdiffusion.
«C’est une innovation qui pourrait vraiment améliorer la vie des gens», a déclaré Zuckerberg jeudi. "Et Apple ne fait que rechigner" en parlant des jeux en streaming.
Le rapport poursuit en disant que Zuckerberg a également critiqué les changements de confidentialité d'iOS 14 qui rendront plus difficile pour des entreprises comme Facebook le suivi des utilisateurs sur différentes applications et sites Web. Facebook a également critiqué ce changement en public et mis en garde ses annonceurs contre les effets potentiels.
Enfin, Zuckerberg a également donné son avis sur la bataille entre Apple et Epic Games. Le PDG du réseau social a déclaré que la menace d'Apple de bloquer l'Unreal Engine n'était «qu'un geste extrêmement agressif» qui était «assez problématique».
Pour mémoire, plus tôt dans la journée, Facebook avait déjà révélé qu'Apple avait bloqué sa volonté d'ajouter d'un «avis de transparence» informant les utilisateurs qu'Apple recevrait une commission de 30% sur les achats effectués dans l'application Facebook. Cette décision est intervenue après qu'Apple ait refusé de renoncer à sa taxe de 30% sur les revenus d'événements gérés par des PME et intégrés à l'application tels que des cours de fitness et d’autres formations en direct.