Apple négocie avec Prepear pour le conflit autour du logo
- 👨 Julien Russo
- Il y a 4 ans (Màj il y a 4 ans)
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Des négociations en cours
Aujourd'hui, le logo d'Apple vaut de l'or, avec une réputation à son plus haut niveau et une popularité mondiale, l'entreprise ne veut pas qu'on vienne imiter ou même copier son identité visuelle (ce qui est tout à fait normal).
Cet été, Prepear a eu l'occasion de recevoir un appel provenant de l'Apple Park, outrée de voir un logo qui ressemblait un peu trop à la célèbre pomme, l'entreprise californienne a exigé que Prepear retravaille sur son logo et n'utilise plus une poire.
Évidemment, Prepear a répondu négativement à la demande d'Apple et a affirmé qu'elle était dans son droit d'utiliser une poire.
Ce que reproche Apple c'est l'utilisation d'une identité composée d'un motif de fruit minimaliste accompagné d'une feuille à angle droit. La firme de Cupertino explique qu'il ne fait aucun doute que cet acte est volontaire et que Prepear essaie de donner une "impression commerciale similaire".
Bien sûr, Prepaer affirme ne pas vouloir semer une confusion dans l'esprit des consommateurs, au contraire elle défend même son idée et explique que le comportement d'Apple est absurde et exagéré.
Pour se défendre, l'entreprise a cherché du soutien auprès de ses clients et sur les réseaux sociaux. Une pétition a été lancée peu après la poursuite d'Apple, celle-ci a obtenu 250 000 signatures. À travers cette pétition, Prepear essaie de faire comprendre au géant californien qu'elle est dans son droit d'utiliser une poire et qu'elle ne cherche pas le conflit ou la provocation.
Depuis le mois d'août, on n'avait plus entendu parler de cette affaire, les récentes informations dévoilent des discussions entre les deux parties, via leurs avocats respectifs, Apple et Prepear essaient de trouver une solution pour éviter d'aller jusqu'à l'audience où une décision devra être prise par un juge.
Un récent rapport de MacRumors détaille qu'une action majeure a eu lieu la semaine dernière. En effet, les deux groupes ont demandé une suspension de 30 jours du procès, le temps que les discussions essaient d'aboutir sur un accord commun.
Le procès est prévu pour le 23 janvier si aucun accord n'a été signé jusqu'à cette date.