Apple bientôt interdite de pré-installer ses apps sur iPhone ?
- Medhi Naitmazi
- Il y a 4 ans
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Apple ne serait bientôt plus autorisée à vendre des iPhones avec ses propres applications installées en vertu du projet de législation antitrust américaine publiée la semaine dernière. Le représentant David Cicilline a confirmé l'interdiction d'auto-préférence lors d'une discussion avec des journalistes, dont les détails ont été partagés par Bloomberg.
Encore une épine dans le pied doré d’Apple
Plutôt que des applications préinstallées, Apple devrait proposer aux consommateurs d'autres options d'applications à télécharger lors de la mise en marche. À l'heure actuelle, les iPhone sont livrés avec une gamme d'applications gratuites conçues par Apple comme Messages, Plans, Calendrier, FaceTime, Notes et autres.
Cicilline a déclaré à ce propos :
Il serait tout aussi facile de télécharger les cinq autres applications que celle d'Apple afin qu'elles n'utilisent pas leur position dominante sur le marché pour favoriser leurs propres produits et services.
Empêcher Apple de vendre des iPhone avec ses propres applications installées modifierait radicalement le processus de configuration du smartphone, le rendant considérablement moins rationalisé, plus compliqué et potentiellement plus coûteux si les clients étaient invités à acheter ou à s'abonner à des applications et services tiers pour reproduire la fonctionnalité qu'Apple fournit gratuitement.
Selon Cicilline, cela s'appliquerait également à Amazon Prime, car la capacité d'Amazon à vendre ses propres produits par rapport à des produits tiers désavantage certains vendeurs.
Les législateurs de la Chambre des États-Unis ont lancé la semaine dernière une vaste législation antitrust bipartite sous la forme de cinq projets de loi différents destinés aux grandes entreprises technologiques comme Apple, Amazon, Facebook, Microsoft et Google. Les projets de loi s'appliqueraient aux entreprises ayant une capitalisation boursière de 600 milliards de dollars et au moins 50 millions d'utilisateurs actifs par mois aux États-Unis.
S'ils sont adoptés, ces projets de loi réviseraient la légalisation en place sur la concurrence qui n’a pas été revue depuis des décennies et entraîneraient des changements importants dans l'industrie technologique. Le comité judiciaire de la Chambre examinera les cinq projets lors d'une audience la semaine prochaine. Rappelons à ce propos que la société de Cupertino est désormais obligée de proposer des alternatives aux utilisateurs russes depuis quelques semaines.