Donald Trump déclare qu’Apple doit aider le FBI à déverrouiller les iPhone des assassins

Chaque mois, les États-Unis font face à des meurtres en séries ou des tueries de masses dans des lieux publics, dans les cas les plus graves, le FBI est sollicité afin de mener l’enquête. L’agence fédérale américaine est souvent confrontée à une impossibilité d’accéder à l’iPhone de l'assassin potentiel, ce qui ralentit les enquêtes. Donald Trump qui a été victime dernièrement de deux tentatives d’assassinats est particulièrement sensible à ce type de débat. Pour le 45e Président des États-Unis, il est évident qu’Apple doit coopérer !

Trump sollicite Apple pour que l’entreprise s’ouvre davantage aux requêtes du FBI

Lors d’un rassemblement en Caroline du Nord dans le cadre de sa campagne présidentielle, Donald Trump a ravivé un débat qui divise depuis plusieurs années : Apple doit-il collaborer avec le FBI pour débloquer les iPhone de suspects impliqués dans des crimes graves ? L’ancien président a notamment ciblé la firme de Cupertino, affirmant que cette dernière devrait assouplir sa position sur la protection des données lorsqu’il s’agit d’affaires liées à des tentatives de meurtre.

Depuis longtemps, Apple se positionne comme un défenseur de la vie privée de ses utilisateurs, refusant à plusieurs reprises de coopérer avec le FBI pour déverrouiller les appareils de personnes arrêtées dans le cadre d’enquêtes criminelles. L’entreprise met en avant la protection de la confidentialité comme un droit fondamental, argumentant que la création d’une porte dérobée affaiblirait la sécurité de tous ses appareils et exposerait les utilisateurs à des cyberattaques potentielles.

Cependant, cette posture a attiré de nombreuses critiques, notamment après des incidents tragiques, où les autorités estiment que l’accès à des iPhone aurait pu prévenir de futurs crimes ou permettre d’identifier des complices. Donald Trump a maintenant relancé ce débat sensible.

Les déclarations de Donald Trump

Lors de son discours devant ses nombreux militants, Donald Trump a insisté sur le fait que le FBI devait faire pression sur Apple pour déverrouiller des iPhone et des applications potentiellement liés à des tentatives d’assassinat.

Trump fait allusion à deux suspects dans des affaires récentes : Thomas Matthew Crooks et Ryan Wesley Routh, qui ont tenté d’assassiner l’ancien président. Crooks a tenté de l’attaquer lors d’un meeting en plein air, tandis que Routh a agi pendant un moment de détente de Trump sur un terrain de golf.

Un problème d’accès aux appareils dans les deux affaires

Le FBI rencontre des difficultés pour accéder aux informations des appareils des deux suspects. Le téléphone de Crooks, un Samsung Galaxy, contient « trois applications étrangères potentielles » auxquelles les enquêteurs ne peuvent accéder. Quant à Routh, il posséderait plusieurs téléphones, dont certains pourraient être des iPhone, bien qu’aucune source officielle ne l’ait confirmé pour le moment.

Les autorités craignent que ces appareils ne dissimulent des informations précieuses, notamment sur des complices qui pourraient être impliqués dans les tentatives d’assassinat de Donald Trump.

Bien qu’aucune preuve affirme que Routh détenait des iPhone, la simple mention d’Apple par Donald Trump pendant son meeting a relancé un débat que l’entreprise aurait préféré éviter. Si Apple maintient sa position actuelle, l’entreprise pourrait à nouveau se retrouver sous le feu des critiques, tant de la part des responsables politiques que du grand public.

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