Egg NS : un émulateur Switch pour jouer à Mario sur Android
- Alexandre Godard
- Il y a 4 ans (Màj il y a 4 ans)
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S’il était déjà possible de jouer aux titres de la Nintendo Switch sur un PC ou sur Mac, l’opération n’était pas encore envisageable sur un smartphone Android. C’est désormais chose faite avec Egg NS, un tout nouvel émulateur qui permet de jouer à une bonne partie des jeux Switch. On imagine déjà que Nintendo ne va pas tarder à réagir.
L’émulateur Switch pour Android est arrivé : Egg NS
Entre Nintendo et l’émulation, c’est une histoire qui remonte à très loin. Chaque génération de console est suivie d’une ou plusieurs applications qui permettent de jouer aux titres de la console en question sur d’autres machines (ordinateur, smartphone, console, box multimédia, etc.).
Mais aujourd'hui, une nouvelle étape est franchie car il s'agit bien de la Nintendo Switch dont on parle, et c'est d'autant plus dérangeant car comme vous le savez, la Switch est la console actuelle chez Nintendo. Cette fois, c’est une application pour Android qui vient de faire son apparition. Bien évidemment, elle n'est pas disponible sur le Play Store, mais comme toujours avec un smartphone Android, passez par google et vous trouverez facilement ce que vous recherchez. Le pire pour Nintendo dans cette histoire c'est que d'après les retours, il fonctionnerait plus que bien.
Il faudra débourser 99,99 dollars pour se le procurer, soit trois fois moins chère qu'une Switch neuve. Une fois le contrôleur connecté au smartphone en USB-C, les jeux de la Switch s’exécutent sans réels soucis.
La vidéo ci-dessous montre le bon fonctionnement de titres comme Pokémon Sword/Shield, The Legend of Zelda: Link’s Awakening ou encore Super Mario Odyssey.
Nintendo devrait porter plainte
Quoi qu’il en soit, on imagine facilement que Nintendo voie d’un très mauvais œil cette application dédiée à la plus récente de ses consoles. Ce ne serait pas la première fois que l’entreprise nipponne part à la chasse de ce genre de "contrefaçons". En mars dernier, l’entreprise poursuivait en justice les vendeurs d’un logiciel de piratage de la Switch.