Bloomberg ressuscite l'histoire de la puce espion de Supermicro

Retour en 2018, année où les relations entre la Chine et les États-Unis a réellement dégringolé, laissant apparaitre une forme d'anxiété. La cause ? Le grand média Bloomberg pointe du doigt le fabricant Supermicro qui se spécialise dans la création de cartes mères qu'elle vend aux plus grandes sociétés. 

 

Bémol, selon les dires des rédacteurs qui ont enquêté, ces composants contiennent des micropuces pour espionner les réseaux, impliquant notamment Apple et Amazon. Une accusation qui a toujours été démentie par le principal intéressé, laissant planer un flou total autour de l'affaire. 

Aujourd'hui, Bloomberg revient sur le devant de la scène en ressortant cette affaire avec de nouveaux éléments. 

 

Bloomberg revient sur l'affaire Supermicro

Qu'elle en a fait couler de l'encre cette histoire, et on comprend pourquoi... C'est en 2018 que nos confrères de Bloomberg publient les résultats d'une enquête de plus d'une année, faisant ainsi la révélation de l'existence de puces-espionnes chez de gros acteurs de l'high-tech, dont Apple. La Pomme avait d'ailleurs réagi rapidement en demandant au site web de "dire la vérité" et de se rétracter suite à une enquête menée en interne.

Seulement, l'histoire s'était mal finie pour le média puisque ces derniers avaient été fermement condamnés pour ne pas avoir fourni de preuves à l'appui. Aujourd'hui, ils reviennent à la charge avec un nouveau rapport sous la forme d'une histoire. 

En 2010, le département américain de la Défense a trouvé des milliers de ses serveurs informatiques envoyant des données de réseau militaire vers la Chine - résultat d'un code caché dans des puces qui géraient le processus de démarrage des machines.

En 2014, Intel Corp. a découvert qu'un groupe de piratage chinois d'élite avait violé son réseau via un serveur unique qui téléchargeait des logiciels malveillants à partir du site de mise à jour d'un fournisseur.

Et en 2015, le Federal Bureau of Investigation a averti plusieurs entreprises que des agents chinois avaient dissimulé une puce supplémentaire chargée de code de porte dérobée dans les serveurs d'un fabricant.

Le point commun ? La Chine et Super Micro Computer Inc., un fabricant de matériel informatique à San Jose, en Californie. Super Micro a de nouveau nié le rapport, affirmant n'avoir «jamais été contactée par le gouvernement américain ni par aucun de nos clients, au sujet de ces enquêtes présumées» et accusant Bloomberg de publier «un méli-mélo d'allégations disparates et inexactes» et de «tirer des conclusions farfelues».

Une affaire qui risque de reprendre de plus belle...

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Les réactions

8 Le Xam - iPhone premium

17/02/2021 à 09h15 :

@grypazelelucide
Clairement je dois avoir un problème pour ne pas adhérer n’y a la doctrine nazi n’y a celle du parti 🙃

7 grypazelelucide

16/02/2021 à 20h06 :

@Le Xam - iPhone premium :
Votre rage d'infériorité occidentale vous mettra à terre si vous continuer ainsi. ;-) Actualité Us, rien à voir avec votre Haine de la Chine qui monte en puissance.

6 Le Xam - iPhone premium

16/02/2021 à 15h00 :

@grypazelelucide
Oui oui de la même manière que la Chine auraient des camps de rééducation au Xiangyang 🤗

5 grypazelelucide

16/02/2021 à 13h27 :

@Le Xam - iPhone premium :
Auraient été trouvés...
Voilà la fin de ma lecture...
Des mois de recherches pour trouver des armes en Iran que disaient les US... Résultats ?

4 Le Xam - iPhone premium

16/02/2021 à 12h14 :

Dans les détails, de minuscules composants auraient été détectés sur les cartes mères de serveurs destinés à des grandes entreprises américaines. Des serveurs fabriqués par Supermicro… qui a ses quartiers à San José, dans la Silicon Valley, mais ses sous-traitants situés à Shanghaï et à Pékin.
Ce sont eux qui auraient subi des pressions de la part de l'armée chinoise pour ajouter les fameuses puces dans les circuits imprimés.

Qui est Supermicro ? La société a été créée en 1993 par Charles Liang, un ingénieur taïwanais qui vient de finir ses études supérieures dans le Texas.

Apple rompt les relations commerciales dès le début de l'année 2016 : La raison ? « L'environnement interne de développement a été compromis ».
Apple nie toutefois toute faille de sécurité, mais retire alors de la circulation environ 7.000 serveurs.

Le groupe de Cupertino aurait, en fait, découvert l'existence des fameuses puces suspectes dans les serveurs en question (ce qu'Amazon fera également quelques semaines plus tard).

3 Le Xam - iPhone premium

16/02/2021 à 11h32 :

@Sisidubresil
Ça fait beaucoup d’informations piratées et envoyé vers la Chine .
C’est fou de voir ce favoritisme quand pourtant la preuve est donnée...

2 Sisidubresil

16/02/2021 à 10h03 :

Apple sont bel et bien cités....
Mais ça, personne dit rien...
C'est fou de voir ce favoritisme quand pourtant la preuve est donnée... Bonjour la sécurité !

1 2frais - iPhone premium

15/02/2021 à 13h36 :

Pas très sécur tout ça 🤣