Bloomberg ressuscite l'histoire de la puce espion de Supermicro
- 👨 Guillaume Gabriel
- Il y a 4 ans (Màj il y a 4 ans)
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Bémol, selon les dires des rédacteurs qui ont enquêté, ces composants contiennent des micropuces pour espionner les réseaux, impliquant notamment Apple et Amazon. Une accusation qui a toujours été démentie par le principal intéressé, laissant planer un flou total autour de l'affaire.
Aujourd'hui, Bloomberg revient sur le devant de la scène en ressortant cette affaire avec de nouveaux éléments.
Bloomberg revient sur l'affaire Supermicro
Qu'elle en a fait couler de l'encre cette histoire, et on comprend pourquoi... C'est en 2018 que nos confrères de Bloomberg publient les résultats d'une enquête de plus d'une année, faisant ainsi la révélation de l'existence de puces-espionnes chez de gros acteurs de l'high-tech, dont Apple. La Pomme avait d'ailleurs réagi rapidement en demandant au site web de "dire la vérité" et de se rétracter suite à une enquête menée en interne.
Seulement, l'histoire s'était mal finie pour le média puisque ces derniers avaient été fermement condamnés pour ne pas avoir fourni de preuves à l'appui. Aujourd'hui, ils reviennent à la charge avec un nouveau rapport sous la forme d'une histoire.
En 2010, le département américain de la Défense a trouvé des milliers de ses serveurs informatiques envoyant des données de réseau militaire vers la Chine - résultat d'un code caché dans des puces qui géraient le processus de démarrage des machines.
En 2014, Intel Corp. a découvert qu'un groupe de piratage chinois d'élite avait violé son réseau via un serveur unique qui téléchargeait des logiciels malveillants à partir du site de mise à jour d'un fournisseur.
Et en 2015, le Federal Bureau of Investigation a averti plusieurs entreprises que des agents chinois avaient dissimulé une puce supplémentaire chargée de code de porte dérobée dans les serveurs d'un fabricant.
Le point commun ? La Chine et Super Micro Computer Inc., un fabricant de matériel informatique à San Jose, en Californie. Super Micro a de nouveau nié le rapport, affirmant n'avoir «jamais été contactée par le gouvernement américain ni par aucun de nos clients, au sujet de ces enquêtes présumées» et accusant Bloomberg de publier «un méli-mélo d'allégations disparates et inexactes» et de «tirer des conclusions farfelues».
Une affaire qui risque de reprendre de plus belle...
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