La Californie accuse Tesla de mettre en avant des véhicules « entièrement autonome »

La conduite autonome de Tesla a révolutionné l’industrie de l’automobile. Si l’autopilot est aujourd’hui mis en avant par de nombreuses personnes comme une alternative à la véritable conduite, il faut en réalité plus le voir comme une « aide à la conduite » (ou une assistance). Il est bien sûr indispensable de toujours rester vigilant et de ne pas accorder tout sa confiance à l’autopilot. Le problème qui se présente aujourd’hui est comment Tesla met en avant l’autopilot auprès des consommateurs, selon la Californie, la communication de l’entreprise d’Elon Musk n’est pas bonne.

La Californie demande à Tesla de rappeler qu’il s’agit bien d’une « assistance à la conduite »

La Californie, à travers son département des véhicules automobiles (DMV), a récemment révélé publiquement des pratiques controversées de la célèbre entreprise de voitures électriques, Tesla. La firme d’Elon Musk est accusée d’avoir trompeusement vanté ses véhicules comme étant « entièrement autonomes ». Ce différend juridique soulève des questions importantes sur la liberté d’expression et la publicité mensongère.

Tesla est connue pour ses véhicules électriques innovants et parfois même considérés comme futuriste, cependant, l’entreprise se trouve actuellement dans la tourmente après que le DMV de Californie l’ait accusée de fraude. Le département soutient que Tesla a induit en erreur le public en affirmant que ses voitures possédaient une “capacité de conduite autonome complète”.

Les documents judiciaires, révélés par The Register, montrent que Tesla réfute ces allégations. La firme se défend en invoquant la liberté d’expression, un argument que Musk lui-même a fréquemment promu, notamment lors de ses récentes tentatives de gestion controversées de Twitter et ses commentaires lors du New York Times Dealbook Summit.

Sur son site web, Tesla a reconnu que les modèles actuels exigent une supervision active du conducteur et ne sont donc pas entièrement autonomes. Malgré cela, Tesla maintient sa position et demande le rejet complet de l’affaire judiciaire, arguant que ses revendications sont protégées par le premier amendement de la Constitution américaine.

Même si le premier amendement protège la liberté d’expression, il ne couvre pas les cas de fraude, surtout lorsque des personnes sont induites en erreur pour en tirer profit. Le DMV de Californie a précédemment mené trois enquêtes sur Tesla sans prendre de mesures concrètes avant 2022.

Si l’affaire n’est pas rejetée, Tesla pourrait faire face à des conséquences importantes, non seulement en termes de réputation, mais aussi potentiellement sur le plan financier et légal. À voir maintenant comment les choses vont se dérouler pour Tesla, une chose est sûre, le DMV de Californie ne compte pas lâcher l’affaire.

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