MacBook Air M4 : la nouvelle intelligence derrière la gestion des coeurs CPU

Les nouveaux MacBook Air M4 d'Apple présentent une particularité technique passée presque inaperçue mais qui change complètement leur comportement lors de tâches intensives. Cette évolution dans la gestion des cœurs de processeur pourrait représenter une avancée majeure pour l'autonomie et les performances thermiques des appareils ultraportables d'Apple qui n'intègrent pas de ventilateur.

Une utilisation contre-intuitive des cœurs d'efficacité

D'après les observations du YouTubeur Vadim Yuryev de la chaîne Max Tech, le nouveau MacBook Air M4 adopte une stratégie surprenante lors de l'exécution de tâches exigeantes. En testant Adobe Lightroom Classic, logiciel d'édition photo réputé pour sa consommation intensive de ressources CPU, il a constaté que l'appareil sollicite principalement ses six cœurs d'efficacité, laissant pratiquement au repos les quatre cœurs de performance.

Woah!! Apple’s M4 MacBook Air is pushing this CPU workload to all 6 of the Efficiency cores while the 4 Perfomance cores are barely being used. (Left photo)

Compare that to the M3 (right) where the 4 Perfomance cores are seeing a lot more use.

Photo editing in Lightroom Classic pic.twitter.com/y17D8G0ypB

— Vadim Yuryev (@VadimYuryev) March 13, 2025

Cette approche contraste radicalement avec celle du MacBook Air M3, qui mobilisait essentiellement ses cœurs de performance pour les mêmes tâches. Sans explication officielle d'Apple, on peut supposer que le moteur neuronal du M4 a été programmé pour mieux identifier quelles applications peuvent être gérées efficacement par les cœurs basse consommation sans compromettre l'expérience utilisateur.

Des bénéfices multiples à la clé

Bien qu'il faille encore du temps pour effectuer tous les tests nécessaires, cette nouvelle répartition des charges de travail présente potentiellement plusieurs avantages significatifs :

• Une meilleure autonomie de batterie grâce à l'utilisation des cœurs moins énergivores
• Des températures de fonctionnement plus basses
• Une réduction du risque de throttling thermique qui limite habituellement les performances

Cette évolution pourrait marquer un tournant dans la conception des puces Apple Silicon, avec une approche plus intelligente de la gestion des ressources qui privilégie l'efficacité énergétique sans sacrifier les performances perçues par l'utilisateur.