Et si Apple vivait le même déclin que Sony
- 👨 Moudours
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En effet, ce dernier pense que la firme de Cupertino a perdu plus qu'un PDG avec le décès de Steve Jobs.
Selon lui, le destin d'Apple est le même que celui de Sony en 1994 suite au départ d'Akio Morita, co-fondateur de la firme japonaise.
Sa théorie s'appuie sur celle développée par l'économiste bien connu Max Weber dans son livre La théorie des organisations sociales et économiques. Pour résumer rapidement, il existe 3 types d'organisations : légal/bureaucratique (IBM), traditionnel (l'Eglise catholique) et charismatique (dirigées par des individus «spéciaux et à part»).
Comme vous vous en doutez, Steve Jobs (et Akio Morita) faisaient partie de la 3ème catégorie.
Toujours selon George Colony, en perdant Jobs, Apple a perdu 3 éléments essentiels qui expliquent le succès fulgurant de la marque ces dernières années :
- Un leadership singulier qui donne une véritable cohésion au sein de la firme et qui permet aux employés de donner le meilleur d'eux-mêmes (et même plus)
- La capacité de prendre des risques importants
- La capacité de concevoir et designer de nouveaux produits innovants
Selon Weber, la transmission de pouvoir dans une entreprise dirigée par un individu charismatique doit se faire uniquement à une personne charismatique elle aussi.
Le problème serait donc le choix de Tim Cook, qui bien qu'il ait fait ses preuves au sein de la firme, ne serait pas capable de maintenir Apple au niveau où elle est actuellement.
Il semblerait que ce dernier fasse plus partie de la première catégorie plus bureaucratique. Colony pense que Jonathan Ive (designer en chef) ou Scott Forstall (l'architecte d'iOS) seraient plus aptes à prendre la tête de la firme pommée.
Cette analyse, bien que vivement critiquée par de nombreux journalistes du monde Apple, a quand même le mérite de soulever une véritable problématique.
Sony n'a pas été la seule entreprise à vivre des moments difficiles après le départ d'un PDG, on citera notamment : Disney, Polaroid et même Apple en 1985 (avant le retour de Jobs à la tête de l'entreprise).
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